Cette manifestation de rue sonne comme un ultime avertissement au gouvernement sur les dernières augmentations des prix ayant touché des produits alimentaires de large consommation, tels que les légumes secs et les produits laitiers. "Halte à la vie chère !", tel sera le slogan de la marche populaire à laquelle a appelé l'Association pour la défense et l'information du consommateur (Adic) de Béjaïa pour dénoncer l'augmentation des produits de première nécessité, tels que le lait, le yaourt, les œufs, les fruits et légumes et autres denrées alimentaires. En effet, dans un communiqué rendu public hier et largement diffusé à travers les quatre coins de la wilaya, les responsables de l'Adic appellent les citoyens de la région de Béjaïa à rejoindre massivement cette marche de protestation, prévue pour la journée du dimanche 26 janvier prochain, à partir de 9h. Organisée en collaboration avec l'association sociale pour la protection du consommateur et de l'environnement Talsa (humanité), cette manifestation de rue sonne comme un ultime avertissement au gouvernement sur les dernières augmentations des prix ayant touché des produits alimentaires de large consommation, tels que les légumes secs et les produits laitiers. Les initiateurs de cette marche estiment, par ailleurs, que "l'heure est grave. Dès lors que la situation est des plus catastrophiques pour les familles aux revenus moyens, sachant que l'alimentation de nos enfants est touchée de plein fouet, menaçant leur équilibre alimentaire". Afin de garantir la réussite de leur démonstration de rue, les responsables des deux associations organisatrices insistent sur la mobilisation citoyenne, en appelant tous les citoyens à "agir énergiquement en vue de faire barrage à une hausse fulgurante des prix non expliquée et non justifiée. Car, seule l'action citoyenne pourra mettre fin à cette situation qui risque de mettre en danger aussi bien l'équilibre alimentaire que la stabilité sociale". Pour certains observateurs de la scène politique locale, cette mobilisation citoyenne, qui commence à se traduire par des actions de rue, peut être considérée comme un prélude à une explosion sociale, dont les symptômes sont déjà là. Au-delà de ce malaise social qui s'empare du pays, il y a aussi cette confusion politique qui règne à la veille de l'élection présidentielle du 17 avril prochain. S'achemine-t-on alors vers un remake du scénario de janvier 2011, lorsque le pays a sombré dans la violence ? En tout cas, la sonnette d'alarme est désormais tirée. K O Nom Adresse email