Une trentaine de personnes pour dénoncer la vie chère. La manifestation de rue à laquelle a appelé l'Association de défense et d'information du consommateur (Adic) n'a pas du tout mobilisé hier à Béjaïa. Alors qu'on s'attendait à une participation massive eu égard à la situation qui prévaut dans les marchés de la wilaya, voilà que seuls les principaux militants, soutenus par quelques citoyens ont battu le pavé du boulevard qui sépare la Maison de la culture, point de départ, et le siège de la wilaya où un sit-in a été observé. Une procession d'une trentaine de personnes s'est ébranlée dès 9h du matin pour atterrir 20 minutes après devant le siège de la wilaya. Sur place, les animateurs de l'association ont dénoncé «la vie chère». Ils sont revenus sur les hausses subites des produits de large consommation. «La spéculation s'est normalisée», constate un d'entre eux relevant sa coïncidence avec l'arrivée du mois sacré. Les animateurs de l'Adic ont stigmatisé la flambée «soudaine et inexpliquée» du prix du poulet, évalué à plus de 45% environ en une semaine. Il en est de même pour les viandes rouges et les fruits qui restent «hors de la portée des petites bourses», dira M.Adjlia, président de l'association, affirmant qu' «aucun responsable n'a daigné nous recevoir, même pas les élus de l'APW».