La volonté et l'engagement de l'Algérie à mettre en place une société de l'information «inclusive» et à bâtir une économie numérique fondée sur le savoir ont été mis en avant, à Dubaï, par la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Zohra Derdouri. C'était lors de la conférence sur le développement des TIC pour l'année 2014, que la ministre a rappelé les efforts de l'Etat algérien et la réforme importante opérée dans le secteur depuis l'année 2000, qui a permis «une ouverture totale du marché et une introduction massive des TIC». Selon la première responsable de ce secteur stratégique, «cette réforme traduit la volonté et l'engagement de mon pays à mettre en place une société de l'information inclusive et à bâtir une économie numérique fondée sur le savoir». Toujours selon elle, l'Algérie trouve un «intérêt majeur à être présente au niveau des instances internationales d'études et de normalisation», tout en assurant que l'Algérie «a toujours participé et continuera à prendre part aux événements qu'organise l'Union internationale des télécommunications (UIT)». Et d'affirmer que le gouvernement algérien continuera «d'apporter sa contribution positive aux initiatives du Bureau de développement de l'UIT et notamment les recherches et études menées au sein de ce Bureau». À propos de la Conférence de Dubaï 2014, Mme Derdouri a indiqué que «le plan d'action qui sera adopté lors de cette réunion déterminera l'orientation des activités futures du Bureau du développement des télécommunications de l'UIT pour les quatre prochaines années». Elle précisera que parmi les contributions que présentera l'Algérie, «il y aura une résolution sur la confiance numérique ainsi qu'un amendement de résolution sur l'utilisation des TIC dans la gestion des catastrophes». Mme Derdouri fera savoir qu'«un environnement de confiance électronique dépassant les frontières des pays doit être assuré. L'identification numérique des acteurs impliqués dans ces transactions est un préalable à leur généralisation». Elle a estimé en outre qu'il est «nécessaire aujourd'hui de vulgariser l'utilisation des TIC dans la gestion des situations d'urgence et des catastrophes, comme ceux liés au changement climatique, afin de fournir une assistance ciblée aux pays les moins avancés ayant des besoins particuliers». La ministre conclut en faisant savoir que «d'autres questions retiennent notre attention comme celle concernant la conformité et l'interopérabilité des systèmes et des équipements qui doit être examiné, ainsi que la question relative aux avantages de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour renforcer la sécurité routière». B. A. /APS