Les spectateurs présents sur les rives de ce somptueux endroit, ont pu apprécier les prouesses des véliplanchistes et constater la rigueur de l'organisation de ce bel événement sportif. Les neuf équipes engagées n'ont pas démérité, malgré une concurrence très rude. La saison 2014, comme sa devancière, est passée à la vitesse du vent malgré qu'elle fût rallongée de trois journées. En effet, si au départ provision a été faite pour 3 journées, ce sont finalement 7 journées que les représentants des 9 sélections,ont eues à se mettre sous la dent. Si l'année dernière elle avait abandonné son titre de championne pour une huitième place, au Championnat d'Afrique optimist qu'a abrité, la ville sud-africaine de Cape Town (Afrique du Sud) Nouha Akil, n'a pas mis longtemps pour reprendre son bien. Elle remporte donc, contre vents et marées, le titre de son histoire au terme d'une saison riche en évènements. La véliplanchiste algérienne, Nouha Akil, s'est assurée le titre continental, chez les U-16 et U-18 ans, au championnat d'Afrique de voile, formule Laser 4.7, à une journée de la fin de la compétition organisée sur les eaux du barrage de Béni Haroune à Mila (Algérie). Après trois jours de compétition, Nouha Akil (15 ans) totalise 132 points et ne peut plus être rejointe en tête de classement par les autres concurrentes. «Je suis très contente pour ce sacre acquis dans deux catégories différentes. C'est aussi mon premier titre remporté dans une nouvelle spécialité (Laser 4.7) que je pratique depuis peu», a déclaré la jeune championne. Nouha Akil a estimé que le niveau de la compétition a été «vraiment élevé» en présence des Sud-africaines, «réputées fortes» dans cette discipline. «Pour moi, la seule vraie difficulté a été ce vent capricieux, qui changeait constamment de direction, tout au long de la compétition. Heureusement que ma connaissance du terrain m'a aidé à surmonter cet obstacle», a-t-elle expliqué. Les 2e et 3e places sont revenues à des Sud-africaines, respectivement Ashley Helstum (159 points de pénalités) et Megan Robertson (193 points). Les règlements de la discipline accordant le meilleur classement au candidat qui totalise le moins de points. Le sacre de la formation algérienne ne souffre d'aucune contestation. Voilà une école qui a affiché une certaine constance ces dernières années et qui se démarque de par son sérieux, sa rigueur au travail et sa discipline. Le coach Fayçal Merzougui, a su inculquer ces valeurs à tout son ensemble et il récolte aujourd'hui les dividendes. Il y a aussi l'apport des membres qui, comme l'aime si bien le rappeler le coach, sont avant tout une bande d'amis, qui forte de son expérience, ont été des pions importants dans la réussite de cette formation. À la fin de la journée, les résultats sont là, c'est sur la plus haute marche du podium que son athlète a terminé la saison. Y. B.