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L'Algérie «complimentée» pour prendre le relais au Sahel
Elle avait prédit les conséquences néfastes de l'intervention étrangè
Publié dans La Tribune le 22 - 05 - 2014

Les craintes de l'Algérie étaient justifiées et ce qu'elle avait prédit, se profile : la Libye, «sauvée» par l'Otan de la dictature de Kadhafi, glisse vers le chaos. Le pays est livré à des groupes armés extrémistes qui font la loi, s'entretuent et tuent des civils. Hier encore, un ingénieur du bâtiment chinois a été tué à Benghazi. La semaine dernière, l'ambassade d'Algérie en Libye a été évacuée et fermée après avoir été la cible d'une attaque. Ces attaques ne sont pas revendiquées, mais régulièrement attribuées à des groupes radicaux, accusés aussi d'avoir tué des dizaines d'officiers et membres des services de sécurité libyens. Face à une Libye, en proie à l'anarchie depuis l'intervention étrangère en 2011, le Premier ministre italien, Mateo Renzi, a appelé à une nouvelle intervention de la communauté internationale.
En fait, la Libye n'a jamais réussi à retrouver une stabilité depuis le déclenchement de la guerre par l'Occident en 2011. Les autorités de transition peinent autant à contrôler les innombrables milices armées qui font la loi dans le pays, qu'à instaurer un régime légitime pour gérer le pays.
Après la mort de Kadhafi, la Libye s'est retrouvée seule face à son mal. Un de ses enfants a décidé alors de réagir. Il s'agit d'un ex-général à la retraite, Khalifa Haftar, qui depuis quelques jours, a décidé d'aller en guerre contre les milices armées. Cet ex-chef d'une force paramilitaire en Libye s'est dit déterminé à éradiquer les milices mais son action a été dénoncée par les autorités libyennes qui y ont vu une tentative de coup d'Etat.
Mais Khalifa Haftar a démenti ces accusations. «Notre opération n'est pas un coup d'Etat et notre objectif n'est pas de prendre le pouvoir», a-t-il dit ajoutant que «cette opération vise un objectif précis qui est d'éradiquer le terrorisme» en Libye. Khalifa Haftar qui agit de sa propre initiative, a bénéficié du soutien de nombreux officiers et unités de l'armée ainsi que le soutien d'avions et d'hélicoptères de combat.
Mais pas celui de la diplomatie américaine –l'une des premières à avoir appelé à intervenir dans ce pays- qui a nettement pris ses distances avec lui, appelant toutes les parties à trouver une issue pacifique à la crise. «Nous n'avons pas eu de contact récemment avec lui (avec le général libyen à la retraite Khalifa Haftar, ndlr). Nous n'approuvons, ni ne soutenons les actions conduites sur le terrain», a déclaré la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki.
Trouver l'issue pacifique n'est pas chose aisée et ce cadeau empoisonné a été légué à l'Algérie qui est complimentée, depuis quelques temps, sur le rôle majeur qu'elle peut jouer dans la crise qui frappe les pays de la région du Sahel notamment le Mali et la Libye. Les Etats-Unis ne manquent d'ailleurs pas une occasion d'affirmer aux décideurs algériens, dans une forme complaisante, leur confiance quant à la capacité de l'Algérie à se sécuriser et aussi en sa capacité à assumer le rôle de leadership en aidant d'autres pays de la région à se sécuriser eux-mêmes. Il y a deux jours, le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dont le pays a mené sa guerre contre les groupes armés au Mali, était à Alger afin que la France et l'Algérie musclent leur coopération militaire pour faire face aux crises libyenne et malienne. L'Algérie qui avait prévenu des conséquences néfastes sur toute la région dans le cas d'une intervention étrangère dans ces pays, n'a pas été écoutée et c'est elle, en premier, qui est face aujourd'hui au danger terroriste. L'attaque de Tiguentourine et l'enlèvement des diplomates algériens à Gao, sont là pour le rappeler. L'Etat algérien n'a pas eu d'autres choix que de sécuriser ses frontières avec au moins 10 000 hommes. Il a également, selon une source diplomatique, citée par l'agence turque Anadolu, signé un accord de sécurité secret avec la Tunisie et l'Egypte pour empêcher l'arrivée de «djihadistes» en Libye et la fermeture des frontières terrestres avec ce pays.
Cela va-t-il suffire pour faire face aux différents groupes qui écument la région du Sahel : Aqmi, Mourabitoun, Ansar Dine, Mujao etc... ?
H. Y.


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