Après la solidarité manifestée par les Algériens à la Palestine à l'ouverture du Festival international de Timgad, le tour était venu pour les artistes et public du Casif de Sidi Fredj de faire pareil. En effet, le même élan de solidarité a été observé dimanche soir au théâtre de plein air de Sidi Fredj par les nombreux artistes qui se sont produits à savoir Kami Phénomène, RIM-K, Kayna Samet et Kenza Farah. Tous ces chanteurs, en se succédant sur scène, ont dédié des chansons à la Palestine meurtrie et dont le peuple subit un massacre sans précédent, depuis près d'un mois. Des slogans tels «Palestine Echouhada», ou «Vive Ghaza» ont été scandés. Des briquets allumés par le public, des drapeaux et des écharpes de la Palestine et de l'Algérie ont été portés par les artistes. C'est à l'exemple du jeune Kami Phénomène qui s'est produit, pour la première fois au Casif, avec son groupe appelé Gusto composé de cinq membres dont Roofa MC, Prince Polo, Black Swan et DJ Islem B. Tous ont porté autour du cou des écharpes en noir et blanc de la Palestine. La première chanson présentée était un hommage aux Palestiniens dont l'élan de solidarité n'est pas seulement observé en Algérie, mais partout dans le monde. Il est de même pour RIM-K, Kayna Samet et Kenza Farah qui ont tous présenté des chansons dédiées à la noble cause palestinienne. Kenzah Farah était drapée dans les deux drapeaux de la Palestine et de l'Algérie qu'elle a porté sur chacune de ses épaules en exécutant sa première chanson également dédiée à la Palestine. Des moments intenses et des instants forts en émotion ont été vécus par l'ensemble des hôtes du Casif qui ont joint leur voix à celle du monde entier pour dire stop aux crimes commis contre un peuple qui n'aspire qu'à reprendre sa liberté. Beaucoup de spectateurs rencontrés sur place nous ont fait part de leur solidarité indéfectible à ce peuple palestinien bombardé tous les jours. «Ce qui se passe à Ghaza est inimaginable...c'est de la pure barbarie...», nous confie un homme présent dans le public. Il dit qu'il est de tout cœur avec ce peuple et qu'il ne cesse de prier pour que le Bon Dieu leur vienne en aide. Lui emboîtant le pas, une autre dame, la quarantaine, nous dit toute sa peine de voir les enfants de Ghaza mourir dans des conditions atroces. Affichant une grande sensibilité car elle éclate en sanglots, elle dit imaginer ses propres enfants subir ce même sort. Et cette solidarité se poursuit partout en Algérie. B. A.