Malik Boumati La nouvelle stèle dédiée aux journalistes décédés naturellement ou assassinés dans l'exercice de leur fonction a été inaugurée vendredi soir à Tizi Ouzou, à l'occasion de la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale. Réalisé par l'APC de Tizi Ouzou sur demande de l'Association des journalistes et correspondants de Tizi Ouzou (Ajcto), le mémorial, situé à la cité 20-Août de la ville, représente un pressoir, qui exprime la pression que subissent les journalistes dans leur mission d'informer, avec une main serrant une plume pour dire la résistance de l'homme de la presse devant les meurtres et la répression. Elle vient remplacer une ancienne stèle mal située et exposée à toutes les agressions climatiques et humaines. Sur une plaque en marbre, l'Association des journalistes et correspondants de Tizi Ouzou a choisi d'inscrire : «Votre sang a scellé notre combat pour la liberté, notre serment est d'honorer humblement vos mémoires». Le mémorial devait être inauguré le 22 octobre dernier à l'occasion de la Journée nationale de la presse, mais les travaux ont connu un petit retard qui a amené l'APC de la ville à reporter son inauguration, en concertation avec le bureau de l'Ajcto. La cérémonie d'inauguration a été incluse dans un programme de célébration du 60e anniversaire du 1er Novembre 1954, qui a vu également le maire de la ville, le vice-président de l'APW et le wali inaugurer le siège de l'état-civil de la municipalité, entièrement rénové, et baptiser l'aire de détente et de jeux, réalisée sur le site de l'ancienne gare routière, au nom du chahid Mbarek Aït Menguellet, le père de l'actuel président de l'APC. À l'issue de ces trois actions, les responsables locaux et des centaines de citoyens ont convergé, peu avant minuit, vers le mémorial en forme de bougie érigé face à l'ancienne gare routière pour la traditionnelle levée des couleurs et les tirs de baroud, ainsi que les feux d'artifice. À noter qu'avant cela, c'est le Théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi Ouzou qui a abrité le reste du programme des festivités, avec des activités culturelles en lien avec la Guerre de libération nationale et la remise de prix à d'anciens moudjahidine parmi des retraités de la police et des artistes. M. B.