À l'issue de la rencontre qu'il a eue avec le Front des forces socialistes, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a exprimé son adhésion à l'initiative portant reconstruction d'un consensus national, dans lequel le pouvoir prendrait part. Le parti, dirigé par Mohamed Saïd, a indiqué, en effet, son soutien pour le projet de la formation de Hocine Aït Ahmed. C'est dans un communiqué qu'il a rendu public, hier, que le PLJ fait état de son «souci de réunir le maximum de conditions pour l'aboutissement de cette initiative». Pour la formation politique de Mohamed Saïd, ancien ministre de la Communication, «l'étape actuelle exige de dépasser les tendances à l'autoritarisme et au leadership pour favoriser la réalisation d'un consensus politique», invitant la classe politique à «favoriser un rassemblement qui demeure la voie la plus efficace et la plus sûre vers la construction d'un front intérieur en mesure de préserver la cohésion sociale, l'unité nationale, de consolider les acquis démocratiques et de combattre les fléaux de la corruption et de la déchéance morale, tout en protégeant le pays contre les retombées des situations de trouble vécues dans les pays environnants». Le communiqué du PLJ souligne que «lors de la rencontre entre les délégations des deux partis, des éclaircissements ont été donnés sur certains aspects de l'initiative du FFS pour la tenue d'une conférence nationale avec la participation de représentants des partis politiques, du pouvoir et de la société civile», ajoutant que «l'objectif étant de reconstruire un consensus national pour aplanir les divergences sur les voies et les solutions à retenir pour relever les défis et ouvrir la voie vers l'édification d'un Etat de droit tout en préservant l'unité nationale». Le PLJ a plaidé, à cet effet, à ce que soit tiré bénéfice de «tous les efforts politiques déployés tant dans le cadre des consultations présidentielles relatives à la révision de la Constitution qu'au sein des forces représentées par l'instance de concertation et de suivi de l'opposition». Le parti de Mohamed Saïd note, dans sa conclusion, que «le changement passe nécessairement par la conviction partagée de tous les acteurs que les problèmes du pays se règlent par consensus et que l'édification d'un Etat régi par le droit et la morale, est une responsabilité collective qui incombe à tout patriote quelle que soit sa position». A l'adresse de la délégation du FFS qu'il recevait, dont Mohamed Nebbou, premier secrétaire et Rachid Halet, membre de l'instance présidentielle, Mohamed Saïd a plaidé «la nécessité de prendre le temps pour lever tous les obstacles qui se poseraient sur le chemin de la conférence; un chemin encore long». Une délégation du FFS se rendra, dans la journée de vendredi prochain, au siège de TAJ pour des discussions avec le parti de Amar Ghoul. Le FFS rencontrera, le même jour, une délégation de l'association RAJ (Rassemblement actions jeunesse). R. I.