Le premier Secrétaire du Front des forces socialistes Mohamed Nebbou a affirmé, mardi, que les consultations autour de l'organisation de la conférence nationale du consensus se déroulaient "normalement", ajoutant que le "dialogue restera ouvert" avec les différents courants politiques en dépit du refus de certains partis de participer à cette rencontre. A l'issue de sa rencontre avec une délégation du Mouvement populaire algérien (MPA), M. Nebbou a indiqué que l'annonce faite par la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui compte plusieurs partis politiques ainsi que le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) de ne pas prendre part à la conférence "à défaut d'une vision claire" concernant cette initiative, ne le dissuaderait pas de poursuivre les consultations, soulignant que le dialogue "restera ouvert" avec les formations politiques. Le FFS "n'a pas été contacté pas ces partis" au sujet des informations rapportées dans les médias concernant leur refus de participer à la conférence nationale du consensus, a précisé M. Nebbou indiquant que "l'initiative en est à ses premiers pas et n'a pas encore franchi le cap politique". Concernant sa rencontre avec le mouvement populaire algérien (MPA), M. Nebbou a indiqué que les deux parties "partagent nombre de points de vues" dont "l'idée d'amorcer une nouvelle étape dans la consécration de l'Etat de droit". Pour sa part, le Secrétaire général par intérim du MPA, Khaiter Baroudi a précisé que "les deux formations politiques ont convenu de plusieurs questions de fond à l'instar de l'impérative édification d'un Etat fort et la consécration de la liberté d'expression". A une question sur l'adoption par les deux parties d'un double discours au sujet de la situation qui prévaut en Algérie, qualifiée de "crise" par le FFS et de "lacunes à pallier" par le MPA, M. Baroudi a précisé que la "différence réside dans la terminologie et non dans les approches". "Nous ne pouvons parler de crise en Algérie, il est juste des lacunes que nous tentons de pallier à travers le renforcement des institutions de l'Etat", a conclu l'intervenant.