Alors que dans certains pays d'Europe, les populations s'interrogent sur l'efficacité du vaccin contre les oreillons (et aussi contre la rougeole et la rubéole), on se demande ce qu'il en est dans notre pays alors que les vaccins sont importés de ces pays. L'autre inquiétude est que certaines personnes (enfants et adultes) présentent des contre-indications et ne devraient pas se faire vacciner. Mais il est clair que cette question n'est pas prise en considération par les médecins et par le personnel des PMI, alors que la récidive est possible à n'importe que âge en dépit de la vaccination. Le vaccin est donc jugé par des spécialistes de moins en moins efficace au fil du temps, en raison de la rechute des enfants vaccinés et ayant reçu au minimum leurs deux doses, rechute qui survient même une fois adulte, alors que l'Organisation mondiale de la santé le recommande, pour venir à bout de cette infection. Pour l'OMS, seule la vaccination peut prévenir les oreillons (tout comme la rougeole et la rubéole), et que celle-ci (la vaccination) permet d'«éviter de souffrir des oreillons à l'âge adulte» et que son objectif est d'atteindre un taux de vaccination mondial de 90-92% «si l'on veut interrompre la chaîne de transmission». Dans notre pays, le souci n'est pas moins la disponibilité des vaccins que l'efficacité qui n'est même pas évoquée, ni par les pédiatres ni au niveau de l'Institut Pasteur. Même que certains pédiatres algériens vont jusqu'à conseiller une seule dose de vaccin contre les oreillons, la rougeole et la rubéole (ROR) «pour une protection à vie», alors que le minimum est de deux doses et que la récidive est possible une fois adulte, sachant que cette infection «est bien plus douloureuse chez les adultes que chez les enfants», selon des spécialistes. Il en existe parmi ces derniers (les spécialistes) qui parlent d'«immunité artificielle du vaccin» qui ne «tient (que) 3 ou 5 ans» et qu'il arrive que l'enfant vacciné rechute «quelques semaines ou quelques mois» plus tard. Il n'en demeure pas moins que la majorité des pédiatres conseillent la vaccination pour éviter des complications possibles telles qu'une perte de l'audition, la méningite, la pancréatite (inflammation du pancréas) ou l'orchite (inflammation d'un testicule). Quoi qu'il en soit, le problème qui se pose en permanence réside dans le respect du calendrier vaccinal en raison de l'indisponibilité des vaccins et, parfois, de l'état de santé du bébé qui justifie le renvoi jusqu'à sa guérison. R. M.