La dernière phase de préparation de l'élite nationale a été entamée le 25 janvier dernier au centre sportif Ghermoul et s'est poursuivie jusqu'à la veille du coup d'envoi du Mondial-2015. L'Egypte, qui avait auparavant confirmé sa participation, s'est retirée à la dernière minute de cette compétition comptant pour le circuit mondial qui a réintégré le programme de la Fédération internationale. «Les meilleures escrimeuses seront présentes en Algérie à l'image de la n°1 mondiale l'Italienne Arianna Errigo et sa compatriote Elisa Di Francisca (n°.2). La mission de notre équipe sera donc extrêmement difficile face aux meilleures fleurettistes mondiales», a indiqué le président de la Fédération algérienne d'escrime (FAE), Abderaouf Bernaoui. Pour le patron de la FAE, «des compétitions de ce genre aideront les escrimeuses algériennes à gagner des points dans le classement du circuit mondial et à élever leur niveau en se frottant aux meilleures escrimeuses du monde». Concernant l'organisation, Bernaoui affirme que ce rendez-vous offre à la Fédération algérienne «une belle opportunité pour gagner la confiance de la Fédération internationale d'escrime». Il a affirmé que cette Coupe du monde «sera une réussite. Nous allons avoir une idée sur le niveau réel de notre escrime et nous permettra, d'autre part, de faire connaître notre patrimoine et notre produit touristique et culturel». A partir de l'année prochaine l'étape d'Alger prendra la dénomination de Grand prix, ce qui donnera certainement plus d'ampleur et d'impact médiatique à cette compétition. Selon le programme de la compétition, les deux premiers jours seront consacrés aux épreuves individuelles avec les éliminatoires le 6 février et les finales le lendemain. Le troisième et dernier jour (8 février) verra le déroulement des épreuves par équipes. Huit arbitres algériens et autant d'étrangers dirigeront les combats de cette compétition qui précède l'étape de Varsovie. APS