Cinq parlementaires algériens représentant la formation politique du MSP ont été interdits de passage au cours de la journée de jeudi à hauteur du poste frontière de Rafah, le point de passage entre l'Egypte et la bande de Ghaza. Vraisemblablement, l'initiative des cinq députés de Blida, Oran, Oum El Bouaghi, Skikda et Mostaganem serait personnelle et n'engagerait que leurs personnes dans la mesure où, joint sur son téléphone mobile juste après la prière du vendredi, M. Guergouri, ancien secrétaire de wilaya de HMS et passé au statut de parlementaire au lendemain des élections de mai 2007, ignore tout de l'équipée de ses collègues du Parlement d'abord et ensuite et plus particulièrement membres du même parti politique. Ce qui, pour le moins, ne peut que confirmer que l'initiative est ou strictement individuelle sans exclure pour autant qu'elle n'ait été avalisée d'une manière discrétionnaire par quelque hauts responsables de la formation ne serait-ce que pour une question de discipline interne. En tout état de cause, les cinq parlementaires qui avaient décidé de se rendre à Ghaza l'ont fait dans un but de solidarité qui ne peut que s'inscrire dans la logique, compte tenu des relations entre le Hamas palestinien et le parti de Bouguerra Soltani. Les parlementaires algériens, victimes du refoulement au poste frontière, ont fait valoir leur statut et fait également appel à l'intervention de l'ambassadeur algérien au Caire qui se serait alors engagé à instruire le consul et faire en sorte qu'ils puissent librement traverser la zone internationale en question et s'enquérir de la situation de la population ghazaouie. Rappelons que ce poste frontière a été construit en 1979 par les gouvernements égyptien et israélien. A. L.