M. Tebboune a affirmé que les prix de cession des logements ont été revus à la baisse. Le ministre précisera que l'acquéreur ne s'acquittera en moyenne que de 12 000 dinars au mètre-carré, selon la zone où les habitations sont situées. L'invité de la rédaction a expliqué, en outre, qu'à travers l'entrée en vigueur de ce texte de loi, son département tente de réglementer une vente qui va très lentement. De plus, il a tenu à rappeler qu'il y a eu confusion par rapport au premier décret lequel, dit-il, applique la même décision de cession des biens immobilier de l'Office de promotion et de gestion immobilières (Opgi) que celle qui a prévalue en 1982-1983. Par ailleurs, M. Tebboune a indiqué que les blocages constatés dans la cession des biens de l'Etat depuis 2003 (seulement 20% des 600 000 logements, soit près de 128 000, ont fait l'objet d'une vente) sont dus aux prix très élevés (18 000 dinars le mètre-carré), ajouté à une procédure d'achat très lourde. Le ministre a rassuré sur le fait que le nouveau décret allège désormais, la procédure de cession, «d'autant que l'acquéreur pourra bénéficier d'abattements, les sommes payées sous forme de loyers étant déduites du prix d'achat du logement», indique-t-il. De plus, l'acquéreur pourra bénéficier d'une réduction s'il paye le prix du logement d'une seule traite. Le ministre soulignera que le citoyen désireux d'acheter son logement doit déposer une simple demande auprès de l'Opgi et c'est celle-ci qui s'occupera alors de toutes les procédures jusqu'à la cession de ce dernier. Enfin, l'invité de la rédaction a démenti les informations faisant état de l'existence de millions de logements inoccupés dans le pays. De même, il a annoncé que ses services n'en ont en réalité dénombré que 200 000 occupés soit par une tierce personne, un descendant ou bien un étranger à l'attributaire. Après les conclusions de la commission qui a travaillé sur ce sujet, M. Tebboune déclare ne pas voir d'un «mauvais œil» une régulation des passations de ces logements entre des membres d'une même famille, l'examen des autres cas de figure ayant été confiés au gouvernement. Le département de l'Habitat semble conjuguer tous les efforts pour mettre un terme à la crise du logement qui angoisse les familles algériennes. F. O.