L'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et plusieurs organisations patronales ont salué les nouvelles dispositions contenues dans la loi de Finances complémentaire de 2015. L'Ugta, l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea), la Confédération algérienne du patronat (CAP), la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), la Confédération générale du patronat (CGP-Btph), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa), le Forum des chefs d'entreprises (FCE), l'Union nationale des entrepreneurs publics (Unep) et l'Union national des investisseurs (UNI) ont tenu une réunion, jeudi dernier au siège de l'Ugta, à l'issue de laquelle ils ont signé une déclaration commune dans laquelle ils saluent et enregistrent avec satisfaction les décisions prises du Conseil des ministres du 22 juillet dernier. Les signataires ont réitéré leur «entière» confiance au chef de l'Etat pour avoir donné un «sens réel et pragmatique» à la réhabilitation et à l'émergence de la production nationale. La décision de dépénalisation de l'acte de gestion est «une avancée réelle et de première importance» qui libère l'initiative du gestionnaire au bénéfice du développement de son entreprise et de l'économie. Evoquant les décisions pour la promotion de la production nationale, l'absorption de l'économie informelle, particulièrement avec l'instauration d'un programme de mise en conformité fiscale volontaire, et l'amélioration du climat des affaires, Ugta et patronat déclarent qu'il s'agit d'un stimulant important pour l'économie nationale, permettant aux entreprises publiques et privées de s'investir pleinement dans le processus d'investissement diversifié et porteur de création de richesses et d'emploi. Par ailleurs, les signataires de la déclaration ont aussi salué la décision de versement, dès août prochain, des augmentations salariales, avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2015, en vertu de la nouvelle définition du Salaire national minimum garanti (Snmg). Ugta et organisations patronales ont, par ailleurs, rappelé que «la réalisation des objectifs stratégiques définis dans le plan de développement présidentiel, repris par le Pacte national économique et social de croissance, repose largement sur la contribution active des partenaires socioéconomiques, pour atteindre le plein emploi, la croissance économique et la cohésion sociale, pour la construction d'une économie émergente dans le cadre de solidarité liant les pouvoirs publics et les acteurs socioéconomiques». A ce titre, la centrale syndicale et le patronat ont affirmé leur disposition à contribuer à la conception et la mise en œuvre de solutions qui permettraient à l'économie nationale de se développer, se diversifier, consolider sa croissance et renforcer sa compétitivité. Les opérateurs économiques ont ainsi promis d'investir massivement pour impulser la création d'entreprises et d'emplois, en vue de développer la production dans des secteurs porteurs tels les services, l'industrie et l'agriculture pour, à termes, accroître les exportations hors hydrocarbures et contribuer ainsi à l'émancipation de l'économie algérienne de sa dépendance de la rente pétrolière, d'autant plus que les prix du pétrole ont épousé une tendance baissière amorcée brutalement et qui n'est pas prête de s'inverser, baisse qui a valu à l'Algérie une chute de ses recettes de plus de 47%. H. G.