S'agissant de la tutelle, le texte indique que le centre national de vidéosurveillance, dont le siège est fixé à Alger, est placé sous l'autorité du Premier ministre qui en délègue l'emploi permanent à la direction générale de la sûreté nationale. Le cas échéant, le centre est connecté au Centre des opérations de la direction générale de la Protection civile, au Centre national des opérations de surveillance et de sauvetage en mer (Cnoss) et, si nécessaire, toute autre instance opérationnelle. A l'échelle de la wilaya, le centre local de vidéosurveillance est placé sous l'autorité du wali qui en délègue l'emploi permanant à la sûreté de wilaya, même si le chef de l'exécutif utilise ce centre qui centralise la vidéosurveillance réalisée à l'échelle du territoire de la wilaya, pour gérer des crises ou des catastrophes naturelles. En cas de besoin, les services territoriaux du commandement de la Gendarmerie nationale et de la Direction de la sécurité intérieure ainsi que les services de la Protection civile ont également le droit d'utiliser le système de vidéosurveillance Le décret précise, par ailleurs, que la vidéosurveillance des espaces publics situés en dehors des zones urbaines relève de la responsabilité du commandement de la Gendarmerie nationale. Les images prises sont transmises au centre de wilaya de territorialement compétent. Concernant les objectifs du système national de vidéosurveillance, le texte de loi indique qu'il est un outil technique de connaissance et d'anticipation, ayant a pour objet de contribuer à la lutte contre le terrorisme, la prévention des actes criminels, la protection des personnes et des biens, la préservation de l'ordre public, la régulation du trafic routier et la constatation des infractions aux règles de la circulation routière, la sécurisation des édifices et sites sensibles, et la gestion des situations de crise et/ou de catastrophes naturelles ou autres. Quant aux endroits pouvant être placés sous surveillance vidéo, tous les lieux publics sont concernés, agglomérations urbaines, zones suburbaines, grands axes routiers et tronçons à forte circulation, ports, aéroports et grandes enceintes sportives, grandes entreprises économiques et tout lieu pouvant recevoir beaucoup ou voir transiter beaucoup de monde. La vidéosurveillance à l'intérieur des grandes entreprises économiques est assurée par les moyens propres de ces entreprises, contrairement à celle sur les lieux publics qui est à la charge de l'Etat. H. G.