Tennis-Australie 2009 : Serena pérennise Avec sa victoire à l'Open d'Australie samedi dernier, Serena Williams retrouve la position de N.1 mondiale et s'inscrit dans la durée après des années de hauts et de bas. Sans pitié (6-0, 6-3) face à Dinara Safina, l'Américaine rejoint le club très fermé des filles comptant au moins dix victoires en Grand Chelem. Si elle n'égalera sans doute jamais les 24 titres de Margaret Smith Court, ni les 22 de Steffi Graf, les 19 de Hellen Wills Moody ou les 18 de Martina Navratilova et Chris Evert, la cadette des sœurs Williams n'est plus qu'à deux longueurs de Billie Jean King. Ce qui est sans doute plus significatif dans l'immédiat, c'est que l'Américaine a remporté samedi son deuxième Grand Chelem de suite après l'US Open en septembre. Une telle continuité est inédite pour Serena depuis six ans. Combinée à la victoire de Venus à Wimbledon en 2008, elle pourrait annoncer le début d'un deuxième âge d'or des Williams qui ont fait main basse sur les trois derniers majeurs. Cela fait plus de dix ans que les deux frangines fréquentent le paysage. Quasi imbattables au début du siècle, le seul suspense était à l'époque de savoir laquelle des deux allait l'emporter. Serena a remporté son premier tournoi du Grand Chelem en 1999. Elle est l'auteur du «Serena Slam» lorsqu'elle a réalisé le Grand Chelem à cheval sur 2002 et 2003. Mais elle n'a pas toujours connu le même succès. Elle s'est imposée à Melbourne, où elle s'est imposée en 2003, 2005 et 2007. Entre-temps elle était tombée jusqu'au 140e rang mondial en juillet 2006. Après l'US Open, elle était déjà redevenue N.1 mondiale pour la première fois depuis 2003. A 27 ans, Serena véhicule aujourd'hui une certaine idée de développement durable. Elle dit même penser à réaliser le Grand Chelem. Ses concurrentes retiennent leur souffle. «Serena est une grande championne, ça ne dépend que d'elle, a souligné Safina. Elle ne joue pas autant de tournois que la plupart des filles, sinon ce serait difficile pour nous autres.» La Russe, qui perd sa deuxième finale de Grand Chelem après le dernier Roland Garros, en a fait les frais. Serena n'avait déjà fait qu'une bouchée de Maria Sharapova (6-1, 6-2) en finale il y a deux ans. Samedi, elle a une nouvelle fois échoué à un jeu seulement de la finale la plus expéditive du tournoi, record détenu conjointement par Steffi Graf et Margaret Smith. Un grand show de tennis. Peu importe. Serena a une nouvelle fois démontré qu'elle était pratiquement imbattable dans un bon jour. Samedi c'était l'un de ces jours. Il pourrait y en avoir beaucoup d'autres. Karim Ziani : «Il faut vite se remettre dans le bain» Le milieu international algérien de l'Olympique Marseille, Karim Ziani, pense qu'il faut oublier vite l'«amère» élimination de son équipe en 6es de finale de la Coupe de France devant Lyon, et penser plutôt au prochain rendez-vous. «Il y a un match important à jouer en championnat dimanche [face Sochaux, ndlr]. A Lyon, ce fut difficile dans l'impact physique, d'autant que nous avons pris ce but dès le départ, ce qui les a aidés. Nous n'avons pas été à notre meilleur niveau. Ils étaient meilleurs que nous ce soir-là. C'était la coupe, et le championnat reste le championnat. On a des objectifs à atteindre et il va falloir se remettre vite dans le bain», a déclaré l'ancien Sochalien vendredi sur le site officiel du club phocéen. Ziani estime que son équipe n'a pas le droit à l'erreur dimanche (hier), d'autant plus qu'elle ne veut pas être distancée dans la course au titre. «Sochaux a besoin de points, il est chez lui et il est sûrement difficile à manœuvrer mais nous n'avons pas vraiment le choix : il va falloir faire un résultat là-bas et rester sur notre bonne dynamique à l'extérieur», a-t-il ajouté. Titulaire indiscutable dans l'échiquier de l'entraîneur Belge de l'OM, Eric Gerets, Ziani sera l'un des atouts dimanche (hier) à Sochaux. L'Olympique Marseille pointe à la 3e place au classement de Ligue 1 avec 38 pts, derrière Bordeaux, 2e avec (41 pts), et le leader, Lyon qui totalise 42 pts.