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Le gouvernement veut faire émerger un tissu national de sous-traitance
Auparavant, l'Etat optait pour l'importation des produits sous-traités
Publié dans La Tribune le 18 - 01 - 2016

Avec la concrétisation des actions de partenariats dans l'industrie mécanique avec de grandes firmes internationales à l'image de Daimler/Mercedes-Benz, Liebherr, Agco/Ferguson, Renault, etc. la sous-traitance devrait connaître un bel essor. Aujourd'hui, elle est, la priorité n° 1 du gouvernement
Le lancement de nouveaux projets dans le secteur industriel et de l'automobile constitue une aubaine pour le développement, tant attendu, de la sous-traitance en Algérie.
Il faut dire que l'activité de sous-traitance, considérée comme la colonne vertébrale de tout développement socio-économique, n'a, dans le passé, vraiment pas suscité l'intérêt des pouvoirs publics algériens qui auparavant ont préféré opter pour l'importation des produits sous-traités, au lieu de développer un tissu national de sous-traitance propre à l'Algérie. Cette filière est restée ainsi marginalisée. Chose qui a pleinement démobilisé les investisseurs nationaux voulant lancer des projets dans ce domaine.
Selon Laïb Aziouz, directeur exécutif de la Bourse algérienne de sous-traitance et du partenariat (Bastp), quelque 500 à 600 sous-traitants sont, actuellement, recensés dans le secteur industriel au niveau national.
En Europe, le développement de l'industrie est basé sur un essaim de petites et moyennes entreprises (260 000 recensées) qui s'adonnent à la sous-traitance.
C'est dire le déficit flagrant qu'enregistre l'Algérie en PME spécialisées dans la sous-traitance industrielle particulièrement.
Mais, avec la concrétisation des actions de partenariats dans l'industrie mécanique avec de grandes firmes internationales à l'image de Daimler/Mercedes-Benz, Liebherr, Agco/Ferguson, Renault, etc, la sous-traitance devrait connaître un bel essor. Aujourd'hui, elle est, la priorité n°«1» du gouvernement en tant qu'un des «fondements de la réussite des projets de partenariat», selon le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb.
Et pour inciter les investisseurs nationaux voulant se lancer dans ce créneau, le gouvernement a décidé d'introduire des mesures, mais aussi d'accorder des facilités de qualité à ces opérateurs, souligne M. Bouchouareb.
De leur côté, des opérateurs algériens ont affiché leur ferme volonté de contribuer à la concrétisation de cet objectif. «Le marché algérien de l'automobile est très important, ce qui atteste de la grandeur du marché de la pièce de rechange et accessoires et donc de la nécessité de développer les activités de la sous-traitance», estime Lotfi Adman, DG de Sodi Automotive Fiat, une filiale du Groupe Cevital.
Le directeur général du groupe privé Ival (représentant de la firme italienne de véhicules utilitaires Iveco), Mohamed Baïri, compte lui aussi contribuer à développer cette activité : «Je m'engage personnellement à accompagner tous les sous-traitants qui veulent travailler avec nous dans les différents segments (vitrage, pièces mécaniques, caoutchouc...». D'autant que le groupe Ival, compte se lancer dans la fabrication de véhicules de cette marque italienne. En septembre 2016, cette entreprise privée prévoit l'entrée en production, d'une usine de montage de véhicules utilitaires de marque Iveco dans la wilaya de Bouira.
Toutefois, le développement de la sous-traitance, pensent certains opérateurs, dépend de la disponibilité du foncier industriel, de la débureaucratisation de l'acte d'investir et de l'accès au financement.
Pour un meilleur développement de cette activité, le forum des chefs d'entreprises (FCE), propose plusieurs pistes à l'effet d'orienter les concessionnaires automobiles, censés installer une activité industrielle d'ici trois ans, vers l'investissement dans la production de pièces de rechange.
Dans sa contribution «Pour l'émergence de l'économie algérienne», remise en juillet dernier au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le FCE propose ainsi de conditionner l'importation de véhicules par la production, en Algérie, de pièces de rechange de première monte (R1), destinées à l'exportation vers les usines automobiles à l'étranger.
Ceci aura pour avantage, explique l'organisation patronale, le transfert de technologie vers les entreprises algériennes et contribuera à équilibrer la balance des importations à terme.
En vertu de l'article 52 de la loi de Finances 2014, les concessionnaires exerçant en Algérie sont tenus d'investir, dans un délai de trois ans, dans une activité industrielle ou semi-industrielle en relation avec leur activité.
Cette condition, détaille le FCE, devra être effective en 2017 afin de permettre aux concessionnaires de préparer les sites de production, de mettre en place les plans de formation et le transfert du savoir-faire.
«Chaque concessionnaire devra réaliser à terme une intégration de 20% de son chiffre d'affaires importé (au rythme de 5% par an sur quatre ans)», écrit encore le FCE dans son plaidoyer de 45 pages.
Dans le même chapitre, le Forum propose d'exiger, à terme, «un passage à une activité de production de type CKD d'ici 2020, comme déjà préconisé par Renault si les conditions sont réunies».
Dans cette activité, il est nécessaire de s'orienter rapidement vers le CKD (Complete Knocked-Down, ou Complètement monté) au lieu du SKD (Semi Knocked-Down, ou Partiellement monté), lit-on dans le même document.
A noter qu'une trentaine de sous-traitants dans le domaine de la pièce de rechange ont été identifiés par une commission spéciale installée au FCE pour recenser les professionnels potentiels de cette activité.
B. A.


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