Plusieurs textes de la législation algérienne en matière de protection et de promotion des droits de l'Homme sont aux normes internationales, selon un responsable de l'Organisation internationale de la réforme pénale. «Nous avons décelé dans la législation algérienne plusieurs textes en matière de droits de l'Homme qui sont à la hauteur des normes internationales», a souligné, Mohamed Chabana, responsable des programmes au bureau territorial de l'Organisation internationale de la réforme pénale du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (Mena) dont le siège est basé à Amman (Jordanie). Dans une déclaration à la presse, en marge de la clôture des ateliers de formation sur les droits de l'Homme au profit des personnes chargées de l'application du droit en Algérie, ce responsable a affirmé que les travaux de ces ateliers ont été très bénéfiques. «Ces ateliers, de trois jours, ont constitué une occasion pour les participants de débattre des différents traités internationaux des droits de l'Homme et de s'inspirer des normes dans ce domaine», a souligné l'universitaire Benmansour Benali, membre de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (Cncppdh). Il a, en outre, fait savoir que les travaux ont permis de décortiquer avec précision les contenus des traités internationaux et des articles du droit algérien portant sur les droits de l'Homme, et leur application au niveau de l'instance judiciaire (garde à vue, enquête préliminaire, ...). A ce propos, le directeur de l'administration et des moyens à la Cncppdh, Badache Mohamed-Tayeb, a révélé que ces ateliers de formation, les troisièmes du genre organisés au niveau national, visent à informer les fonctionnaires chargés de l'application de la loi en Algérie sur les nouveautés en matière des normes à suivre pendant l'enquête préliminaire, tout en annonçant que des ateliers similaires seront organisés dans d'autres wilayas du pays. Cette session de formation, organisée par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme en collaboration avec l'Organisation internationale de la réforme pénale, a vu la participation d'un nombre de fonctionnaires de différents corps de sécurité dont la Sûreté et la Gendarmerie nationales, les Douanes algériennes, ainsi que des magistrats et des avocats. C. C./APS