La promotion et le développement des différentes disciplines sportives, collectives et individuelles, autre que le football est une nécessité de par les résultats satisfaisants qu'enregistrent les différentes disciplines sportives (volley-ball, karaté, cyclisme, athlétisme) en dépit de leurs marginalisation et le peu d'intérêt dont ils bénéficient. Les autorités sportives doivent promouvoir ces disciplines. Il est impératif que les autorités publiques et le mouvement sportif convergent leurs efforts pour assurer le développement du sport en général. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali a déclaré, que «l'Etat algérien consacre tous les moyens pour que le sport soit un moteur de développement humain». Certes le football se taille la part du lion, mais il est important de développer d'autres disciplines, qui souffrent d'un manque d'accompagnement et de médiatisation. L'Etat et les associations sportives doivent encourager les jeunes à pratiquer différentes disciplines sportives. Cela passe également par l'installation des infrastructures nécessaires, et assurer l'encadrement, l'accompagnement et le financement de plusieurs disciplines. Plusieurs athlètes et clubs sportifs réalisent des résultats exceptionnels et pourtant ils ne bénéficient pas d'un intérêt particulier de la part des autorités, alors que le football se taille la part du lion. C'est toute la gestion du sport qui doit changer, il faut en finir avec les méthodes moyenâgeuses, les mentalités doivent changer. Le monde du sport dans notre pays doit être diversifié. L'échec de la professionnalisation devrait interpeller les autorités à promouvoir d'autres disciplines. En effet, deux championnats professionnels (Ligues 1 et 2) ont été lancés par la Fédération algérienne de football en 2010 et 32 clubs se sont retrouvés propulsés au statut professionnel, sans une profonde réflexion et une période d'apprentissage puisque le professionnalisme exige plus de rigueur dans la gestion. Certains spécialistes affirment que le passage au professionnalisme a été fait dans la précipitation. La mauvaise gestion est omniprésente au sein des clubs, qui n'arrivent pas à être autonomes et à diversifier leur ressource financière. Cela est dû aussi aux méthodes de gestion «moyenâgeuses» adoptées par certains dirigeants. La majorité des clubs dépendent encore de la subvention de l'Etat, n'ayant aucune politique de marketing et de sponsoring. Et pourtant les joueurs de Ligue 1 et même de Ligue 2 touchent des salaires faramineux allant jusqu'à 4 millions de dinars. Les sports collectifs sont marginalisés, certaines disciplines risquent même de disparaître. Plusieurs disciplines peuvent être une vitrine du sport algérien sur le plan international, tel le cyclisme qui est en nette et constante progression en Algérie. Sachant que le grand tour d'Algérie est inscrit à l'international et qu'il est régi par les règlements de la Fédération algérienne (FAC) et ceux de l'Union cycliste internationale (UCI). L'inscription du GTAC à l'international est un exploit. Les responsables de cette discipline ont réussi à hausser le cyclisme au niveau international et à promouvoir une discipline qui était jusque là marginalisée. Les autres mouvements et fédérations sportives doivent suivre cet exemple. A. K.