En visite de travail dans la wilaya de Tindouf, le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, a exprimé son mécontentement vis-à-vis du rythme d'exécution de certains projets dont a bénéficié cette wilaya en matière d'amélioration de l'approvisionnement en eau potable et d'exploitation des eaux usées traitées à des fins agricoles. Le ministre a affirmé que des mesures fermes seront prises à l'encontre des responsables qui ne respectent pas les délias de réalisation. «Aucun retard ne sera toléré, les projets doivent être livrés dans les délais prévus», affirmera-t-il. En visite de travail dans la wilaya de Tindouf, le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri, a exprimé son mécontentement vis-à-vis du rythme d'exécution de certains projets dont a bénéficié cette wilaya en matière d'amélioration de l'approvisionnement en eau potable et d'exploitation des eaux usées traitées à des fins agricoles. Le ministre a affirmé que des mesures fermes seront prises à l'encontre des responsables qui ne respectent pas les délias de réalisation. «Aucun retard ne sera toléré, les projets doivent être livrés dans les délais prévus», affirmera-t-il. A ce titre, M. Nouri considère qu'il est impératif de rattraper l'énorme retard accusé dans la réalisation de la station de déminéralisation de l'eau potable, d'une capacité extensible de 10 500 litres/jour d'eau potable, lancée en chantier en juillet 2013 pour un coût de 178 millions de dinars, sans compter les charges de suivi, selon les explications fournies. Le ministre a souligné par ailleurs le droit du citoyen de Tindouf de bénéficier d'un projet pour la déminéralisation des eaux souterraines de la région à forte teneur en sel dépassant les 4 grammes par litre, et ce, dans le cadre d'un programme, revêtant un caractère de priorité, de réalisation de stations du type dans les régions sahariennes, à l'instar de celles installées à In-Salah (Tamanrasset) et dans la wilaya de Ouargla. «Le projet vise à permettre au citoyen de disposer d'une eau potable, douce et de qualité, à la faveur des moyens colossaux consentis par l'Etat pour l'amélioration des conditions de vie», a assuré le ministre. Par ailleurs il a souligné, la nécessité d'explorer de nouvelles ressources hydriques pour approvisionner cette wilaya aux faibles potentialités hydriques (superficielle et souterraine), et qui connait, néanmoins, une croissance effrénée dans les différents domaines. Pour cela, a-t-il dit, il sera procédé très prochainement, avec le concours du Groupe Sonatrach, à une étude géo-hydrologique précise des potentialités de la wilaya en réserves hydriques souterraines. A la lumière de cette étude, le secteur pourrait, en cas de résultats satisfaisants, recourir au transfert d'eau à partir de régions limitrophes, en dépit des coûts élevés de l'opération. Après avoir écouté un exposé de l'Agence nationale des ressources hydriques (Anrh) sur la situation de la wilaya de Tindouf, qui laisse apparaître un grand déficit en points d'eau, le ministre a assuré qu'un financement conséquent a été consenti pour mener une étude hydrogéologique englobant tout le territoire de la wilaya, afin d'avoir une identification exhaustive des sources d'eau, sur la base de laquelle seront déterminés les démarches futures des pouvoirs publics en matière de développement local. S'agissant de la crainte de responsables locaux d'une éventuelle pollution des points d'eau, M. Nouri a rassuré que des financements suffisants seront prévus par le secteur pour prendre en charge définitivement cette question, avec une coordination entre les services de l'assainissement et les autres parties concernées. Le ministre poursuivra son inspection de projets en cours de réalisation, faisant à chaque station le point sur leur taux d'avancement. F. O./APS