Pas la moindre concession pout les enseignants contractuels réfractaires qui sont allés jusqu'à menacer d'une démission collective, voire d'une grève de la faim. Le concours de recrutement aura lieu à la date prévue, soit le 30 avril prochain, ainsi l'a décidé la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, et les inscriptions ont débuté officiellement hier. Pas la moindre concession pout les enseignants contractuels réfractaires qui sont allés jusqu'à menacer d'une démission collective, voire d'une grève de la faim. Le concours de recrutement aura lieu à la date prévue, soit le 30 avril prochain, ainsi l'a décidé la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, et les inscriptions ont débuté officiellement hier. Des inscriptions qui se font désormais par Internet comme c'est le cas de toutes autres opérations d'inscriptions (universitaires, souscriptions…). Plus de 21 000 enseignants contractuels sont invités à participer à ce concours pour le recrutement de 28 000 à travers les 48 wilayas du pays et des spécialités qui existaient déjà et auxquelles s'ajoutent de nouvelles, entre autres, les sciences politiques, les sciences de l'information et de la communication, le droit. L'opération a donc commencé hier, attendue, faut-il le signaler par beaucoup qui ne désespèrent pas de réussir l'examen qu'ils ont raté par le passé. D'autres rechignent à le faire, considérant qu'ils ont suffisamment d'expérience et d'ancienneté pour accéder à la titularisation sans concours. D'autres boycottent. C'est sur le site de l'Office national des concours et des examens (Onec), www.onec.dz, que l'opération d'inscription est lancée. Le retrait des convocations sera possible à partir du 20 avril. Quant au programme du concours, les candidats auront la possibilité d'accéder à son contenu, de même que les spécialités concernées, en allant sur le site du département ministériel (www.education.gov.dz). Le 30 avril, ce sera un examen écrit. Celui oral aura lieu les 8 et 9 juin. Ceux qui auront réussi l'examen écrit le sauront le 12 mai. Les résultats définitifs seront rendus publics le 30 juin. Suivront alors des formations cycliques qui seront lancées au cours du mois de juillet. Et ce sera une formation à distance qui se fera, elle aussi, via le net. Le département ministériel semble avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour mener à terme cette opération, décidé à la réussir et en finir avec le problème récurrent de déficit en enseignants, mais surtout en compétences. Mme Benghabrit qui, depuis son arrivée à la tête du secteur, stratégique et sensible, s'est engagée dans une rude bataille pour la résolution de tous les problèmes évoqués par les uns et les autres, ne compte pas s'arrêter là malgré toutes les attaques et les critiques. Récemment, elle a sollicité les parlementaires pour se mettre tous ensemble en vue de débattre des problèmes du secteur et des solutions. L'année prochaine, elle compte lancer une réforme qu'elle refuse d'appeler ainsi, bien qu'il s'agisse d'une véritable révolution : les programmes de deuxième génération. Elle s'y investit comme un défi personnel. Ce qui incite ses détracteurs à redoubler d'attaques et d'accusations. K. M.