La direction de culture de la wilaya d'Ouargla a annoncé que seize ksour sahariens, disséminés à travers le territoire de la wilaya, sont proposés sur la liste supplémentaire de 2009 portant classement des biens culturels en tant que sites archéologiques et historiques nationaux. De grande valeur historique et civilisationnelle, ces ksour, dont l'édification à travers les régions d'Oued-Mya et Oued-Righ remonte à des ères diverses, sont disséminés sur le territoire des daïras de Ouargla, Témacine, El-Hedjira, N'goussa, Mégarine et Sidi Khouiled, et la wilaya déléguée de Touggourt, a indiqué à l'APS Mme Warda Khelfaoui, architecte à la direction de la culture. La direction de culture de la wilaya d'Ouargla a annoncé que seize ksour sahariens, disséminés à travers le territoire de la wilaya, sont proposés sur la liste supplémentaire de 2009 portant classement des biens culturels en tant que sites archéologiques et historiques nationaux. De grande valeur historique et civilisationnelle, ces ksour, dont l'édification à travers les régions d'Oued-Mya et Oued-Righ remonte à des ères diverses, sont disséminés sur le territoire des daïras de Ouargla, Témacine, El-Hedjira, N'goussa, Mégarine et Sidi Khouiled, et la wilaya déléguée de Touggourt, a indiqué à l'APS Mme Warda Khelfaoui, architecte à la direction de la culture. Le ksar de Mestaoua (Touggourt), l'un des ksour suscitant l'intérêt ou la curiosité des visiteurs, nationaux et étrangers, a été édifié avant le 15e siècle. Ceux de Adjadja et N'goussa témoignent du passage de plusieurs peuplements et tribus dans la région avant le 11e siècle. Ces sites archéologiques demeurent, en dépit de leur valeur historique, exposés à des actions d'altération et de dégradation qui risquent de précipiter leur disparition, du fait des aléas du temps, des caprices de la nature, et de la main destructrice de l'homme. Ces vieux ksour n'ont, excepté ceux d'Ouargla et de Témacine classés comme patrimoine sauvegardé en 2011 et 2013 respectivement, bénéficié d'aucune opération de restauration et de réhabilitation, et restent exposés à la détérioration en raison des décombres sur les lieux. Toutefois, Témacine demeure en quête, bien qu'elle revête un grand intérêt historique, d'opérations d'aménagement et de réhabilitation pour remédier à son état de dégradation et de délabrement, notamment de ses bâtisses et lieux de culte, dont la mosquée Sidi Ali Témacini à la Coupole verte, dont l'édification remonte à l'an 1204, la mosquée Ba-Aïssa qui accueille encore des fidèles à la prière, en dépit des séquelles sur le site, causées par les rudes conditions climatiques sahariennes et la main de l'homme. Dans ce cadre, une enveloppe de 80 000 dollars US a été accordée par le programme des Nations unies pour le développement (Pnud) pour la réhabilitation et la restauration de l'espace urbanistique du ksar et la réalisation d'une bâtisse traditionnelle modèle avec des matériaux de construction locaux respectant la conception traditionnelle des voutes caractérisant le bâti saharien, en vue de l'exploiter comme modèle pour les opérations de restauration de ses vieilles bâtisses. De grands efforts sont, en attendant son classement, fournis pour la préservation du patrimoine matériel de la région d'Ouargla, notamment les vieux ksars d'Ouargla et Témacine, consistant en le lancement d'actions d'aménagement et l'examen de moyens et mécanismes nécessaires pour les maintenir en vie en tant que témoins de l'Histoire de la région. Pour ce faire, sont organisées, en coordination avec les associations actives, des architectes et des archéologues, des manifestations de sensibilisation du grand public sur l'importance de ce patrimoine et les moyens de sa sauvegarde. R. C.