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L'allongement des délais de rapatriement de devises par les importateurs en examen La mesure vise à rendre les opérateurs algériens plus concurrentiels à l'étranger
L'allongement des délais de rapatriement des recettes d'exportation hors hydrocarbures de 180 jours à 365 jours, fortement réclamé par les exportateurs, est en cours d'examen au niveau d'un groupe de réflexion installé auprès du Premier ministre. L'allongement des délais de rapatriement des recettes d'exportation hors hydrocarbures de 180 jours à 365 jours, fortement réclamé par les exportateurs, est en cours d'examen au niveau d'un groupe de réflexion installé auprès du Premier ministre. C'est ce qu'a indiqué jeudi dernier le directeur général par intérim du commerce extérieur au ministère, Saïd Djellab, tout en précisant qu'une telle mesure est actuellement en cours de discussion avec la Banque d'Algérie. Cette mesure vise à faciliter l'acte de l'export aux opérateurs algériens et à leur donner plus de chance en termes de concurrence à l'étranger, a souligné M. Djellab également directeur du suivi des accords commerciaux régionaux. «Les délais actuels (180 jours) défavorisent l'exportateur algérien en termes de concurrence à l'étranger au moment où d'autres pays ont plus de délais de rapatriement», estime-il tout en admettant que certains produits notamment les produits pharmaceutiques et électroniques demandent effectivement plus de temps pour le rapatriement des recettes. Parmi les mesures qui sont en cours d'examen au niveau de ce groupe de réflexion mis en place récemment pour prendre en charge les doléances des exportateurs, M. Djellab cite la possibilité de transfert de devises à l'étranger par les exportateurs algériens en vue de promouvoir leurs produits sur les marchés internationaux à travers la participation aux foires ainsi que le lancement de campagnes marketing. «Afin de promouvoir leur produits à l'étranger et pour la mise en place de leur comptoirs d'exportation, les exportateur doivent dépenser en devises. Nous examinons cette question avec la Banque d'Algérie», a-t-il dit. D'autre part, M. Djellab a fait savoir que les exportateurs ne sont pas concernés actuellement par la pré-domiciliation bancaire électronique, rendue obligatoire dans les opérations du commerce extérieur depuis le 15 mars dernier. «Nous voulons leur accorder plus de temps pour s'adapter à cette nouvelle opération. C'est une forme de facilitation à l'export», a-t-il précisé. Depuis le début de l'année et dans une conjoncture économique marquée par une baisse drastique des revenus du pays suite à la chute des cours mondiaux de pétrole, deux cellules de suivi et de promotion des exportations hors hydrocarbures ont été installées. La première a été mise en place auprès du ministère du Commerce et composée de représentants de ce département ministériel, de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex), de la Société algérienne des foires et exportations (Safex) et de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal). La seconde a été installée auprès du Premier ministre après la transmission, à ce dernier, d'un rapport détaillé sur la situation des exportations hors hydrocarbures. «Cette cellule est chargée d'examiner d'une manière approfondie, avec l'ensemble des secteurs concernés, les contraintes rencontrées par les exportateurs afin de mettre en place une stratégie nationale de promotion des exportations», a-t-on précisé au ministère du Commerce. Elle devra, ainsi, revoir l'ensemble du dispositif de promotion des exportations hors hydrocarbures et proposer de nouvelles mesures permettant de les renforcer. B. A./APS