L'Algérie et la Banque africaine de développement (BAD), dont le président, Akinwumi Adesina, est en visite à Alger depuis mardi dernier, se sont engagées à définir une stratégie de mobilisation des ressources en vue d'assurer le financement de la croissance en Algérie, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Finances. M. Adesina, et les autorités algériennes «ont défini les bases d'un engagement commun pour le développement et la croissance en Algérie», précise le ministère. La BAD a exprimé sa disponibilité à accompagner davantage l'Algérie dans son développement économique «dans le cadre d'un partenariat renforcé à travers des appuis structurants diversifiés et un apport en expertise». Ce partenariat «aboutira, par ailleurs, à l'identification des principales contraintes à une croissance forte, génératrice d'emplois», note encore le communiqué. Les deux parties ont identifié trois domaines prioritaires de partenariat : l'énergie avec un accent particulier sur les EnR, l'industrialisation et la diversification de l'économie, et la transformation de l'agriculture avec l'amélioration des chaînes de valeurs. L'appui à la création d'emplois, notamment pour les jeunes et les femmes, sera l'objectif-clé de ce partenariat. De surcroît, la BAD s'est dite disponible à mettre à la disposition de l'Algérie ses outils et son expérience pour permettre au pays de poursuivre les réformes engagées, nécessaires à une croissance plus forte et bénéfique au peuple algérien. L'Algérie est membre fondateur de la BAD, créée en 1964, et dont elle est le 4e actionnaire sur le continent.