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La BAD contribuera à un projet dédié à l'appui aux PME algériennes Des filières industrielles ayant un potentiel de substitution aux importations identifiées
Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, a reçu, jeudi dernier, en audience le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Ayodeji Adesina, a indiqué le ministère dans un communiqué. Le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, a reçu, jeudi dernier, en audience le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Ayodeji Adesina, a indiqué le ministère dans un communiqué. La rencontre a été l'occasion de discuter des réformes économiques engagées en l'Algérie pour développer et diversifier son économie notamment l'adoption mercredi de la loi sur la normalisation et la refonte du code d'investissement qui sera adopté dans les semaines à venir, le développement de l'industrie nationale à travers l'adoption d'une nouvelle loi sur la PME ainsi que le suivi des actions entreprises en partenariat avec la Banque mondiale pour l'amélioration du climat des affaires. Les discussions ont également porté sur le développement des entreprises algériennes publiques et privées, particulièrement dans le cadre des dispositions des lois de finances LF 2015, LFC 2015 et LF 2016. Lors de cet entretien, des filières et des industries ont été identifiées comme ayant un potentiel de substitution aux importations, et ce, dans le cadre d'une étude réalisée en collaboration avec la BAD, a indiqué la même source. La banque contribuera à cette démarche de diversification économique à travers un autre projet dédié à l'appui aux PME. M. Bouchouareb a souligné le rôle «très important» du renforcement de l'intégration régionale, en tant que moteur de croissance, à travers une action diplomatique prônant la souveraineté des Etats. Dans cette optique, l'Algérie s'inscrit dans cette politique de coopération interafricaine pour développer l'intégration économique qui pourra être consolidée par la route Transsaharienne. Cette infrastructure constituera un véritable corridor entre l'Afrique de l'Ouest et les ports de la Méditerranée via le réseau autoroutier algérien et le nouveau port du Centre, selon le communiqué. De son côté, le président de la BAD a évoqué le rôle de cette institution dans l'accompagnement de l'Algérie pour diversifier son économie, en mettant l'accent sur les secteurs prioritaires et particulièrement l'agriculture et l'industrie. Cette rencontre a été aussi l'occasion pour M. Adesina de rappeler les priorités de la BAD, notamment l'électrification en l'Afrique à laquelle les entreprises algériennes du secteur peuvent apporter leur savoir-faire, le développement de l'industrie agro-alimentaire et l'industrialisation. M. Bouchouareb a, lui, fait part de sa participation à la réunion du Forum économique mondial sur l'Afrique qui se tiendra du 11 au 13 mai prochain à Kigali (Rwanda), et qui sera l'occasion d'approfondir ces discussions, indique le communiqué. L'Algérie est membre fondateur de la BAD, créée en 1964, et dont elle est le 4e actionnaire sur le continent. L'action de l'Algérie au sein de cette institution financière africaine, dont le siège est à Abidjan (Côte d'ivoire), a permis de mobiliser les ressources à même d'appuyer le développement économique et social du continent. B. A. Les agences bancaires locales doivent être une source de rendement «Le chiffre d'affaires des agences bancaires locales doit augmenter. Ces agences doivent être une source de rendement au lieu d'être un poste supplémentaire de dépenses (pour leur banque)», a insisté jeudi dernier le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, à l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales mais marquée par une large absence des députés. M. Benkhalfa répondait à une question du parlementaire Cheikh Kelakhi du Front de libération nationale (FLN), sur les raisons du retard accusé dans la finalisation des travaux de réalisation d'un nouveau siège d'une agence de la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) à Zéralda, entamés en 2004. Dans le sillage de sa réponse, le ministre a soutenu que les investissements des banques dans le renforcement de leurs réseaux dans les wilayas doivent avoir un retour d'investissements et être rentables. Pour M. Benkhalfa, les critères d'implantation de ces agences dans une région doivent prendre en considération non seulement la satisfaction des besoins exprimés, mais aussi l'importance du marché local. Il a souligné, dans ce sens, que le plus important dans une localité est qu'il y ait une agence bancaire implantée qui doit constituer un point de contact avec la clientèle, d'autant que plusieurs opérations bancaires sont devenues électroniques. Quant au nouveau siège de l'agence de la Badr de Zéralda, le ministre a assuré qu'il avait donné des instructions à la direction générale de cette banque publique pour parachever les travaux dans les plus brefs délais. L'Algérie compte quelque 1 254 agences bancaires à travers tout le territoire national, représentant les 20 banques publiques et privées qui exercent dans le pays. B. A.