Des actions ont été engagées par les autorités de la wilaya de Blida, en collaboration avec différentes associations environnementales et autres partenaires de la société civile, afin de restituer le nom perdu de la «Ville des roses». Des actions ont été engagées par les autorités de la wilaya de Blida, en collaboration avec différentes associations environnementales et autres partenaires de la société civile, afin de restituer le nom perdu de la «Ville des roses». Le coup d'envoi de cette action d'envergure a été donné l'année dernière par la wilaya de Blida, à travers le lancement, en coordination avec la direction locale du commerce et les services de sécurité, d'une large campagne d'éradication du commerce informel ayant visé les plus grands marchés anarchiques de Blida, afin de les remplacer par des marchés réguliers réunissant toutes les conditions. Outre l'éradication de marchés anarchiques réputés, tels ceux de Bab Dzair, du chef lieu de wilaya, de Djouadjla à Ouled Aich, et d'autres marchés similaires à Boufarik, El Affroun et Mouzaia, l'opération a permis la libération de trottoirs squattés par les vendeurs de l'informel, au grand bonheur des citoyens. Selon la direction du commerce de la wilaya, quelque 33 marchés anarchiques sur un total de 74 recensés à travers la wilaya, ont été éradiqués, à ce jour, au titre de cette opération, qui se poursuit toujours. Les mêmes données fournies par cette direction font état du recensement de prés de 3 000 intervenants dans le circuit informel, dont 2 000 activant dans le seul chef-lieu de wilaya, lesquels sont «progressivement intégrés dans des marchés réguliers (sectoriels ou communaux)». Trois nouvelles entreprises pour améliorer le cadre de vie Toujours au titre de ces efforts visant l'ancrage d'une culture de l'hygiène du milieu dans la société, à travers notamment la prise en charge des déchets rejetés par ses 25 communes, la wilaya de Blida a enregistré, dernièrement, la création de trois entreprises à caractère industriel versées dans l'hygiène et l'entretien du milieu et du cadre de vie, et l'éclairage public, dénommées respectivement «Mitidja Nadhafa», «Mitidja Hadaik» et «Mitidja Inara». «Cette action a pour objectif d'atténuer la charge incombant aux communes en matière de levée des ordures, de réparation de l'éclairage public et de l'entretien des surfaces vertes et jardins publics», avait assuré le wali, Abdelkader Bouazghi. Il a, également, annoncé le parachèvement en cours de toutes les procédures légales en vigueur, en vue de la mise en service de ces trois (3) entreprises «dans les plus brefs délais» et ce, dans l'objectif d'améliorer le cadre de vie du citoyen, «maillon principal» de l'opération dans laquelle il est impliquée. Plantation de 50 000 fleurs et plantes ornementales, objectif dépassé L'hygiène allant de paire avec la beauté, la wilaya a choisi la journée du 19 mars dernier, coïncidant avec la Fête de la victoire, pour la plantation de 50 000 fleurs et plantes ornementales, à travers l'ensemble du territoire de la wilaya. L'initiative a tellement plu qu'elle a largement dépassé les objectifs fixés et ce, en ayant atteint un chiffre de pas moins de 140 000 plantes ornementales mises en terre dans la wilaya, selon un bilan communiqué récemment par le wali. Le succès jugé retentissant de cette opération s'explique, selon le wali, par l'implication «effective» des citoyens et autres représentants des secteurs, directions exécutives et associations concernés, en plus des scouts musulmans. M. Bouazghi avait lancé, à l'occasion, un appel en direction de tous les citoyens jaloux de la beauté de leur ville, afin de veiller à l'entretien régulier de ces plantes ornementales dans leurs quartiers respectifs. Un nouveau look pour Blida En perspective du mois sacré du Ramadhan, les autorités locales ont lancé, récemment, une campagne intitulée «un nouveau look pour Blida», invitant toutes les entreprises locales publiques et privées, au même titre que les administrations et commerçants, à procéder au ravalement de leurs façades, dans un objectif d'amélioration du paysage de la capitale de la Mitidja. L'initiative, actuellement en cours de mise en œuvre en vue de son parachèvement avant le mois sacré du Ramadhan, selon les instructions du wali, a été bien accueillie par les partenaires impliqués, qui ont transformé la ville de Blida en un véritable chantier à ciel ouvert, a-t-on constaté. M. Bouazghi a révélé, lors du dernier conseil exécutif de la wilaya, que les operateurs économiques de la région ont mis «prés de 2 000 bidons de peinture à la disposition de la wilaya, en guise de contribution dans cette opération d'embellissement, au moment où un citoyen a fait don de 1 000 autres bidons similaires, afin de participer, lui aussi, à la restitution du nom perdu de la «ville des roses» qui faisait la réputation de Blida. Plus de 70% des commerçants ont intégré la campagne, s'est-on félicité. D'autres actions visant le même objectif d'amélioration du cadre de vie à Blida, ont été initiées par les responsables de la wilaya, à l'exemple de la manifestation du Printemps blidéen, ou encore le Festival des fleurs qui a sillonné les artères principales de la ville, le 1er mai écoulé. L'objectif étant de faire revivre chez le citoyen l'amour des fleurs et du beau, mais surtout l'amour de la culture des fleurs et des plantes ornementales, un sentiment qui n'est plus de mise chez les générations actuelles, devant l'avancée du béton. Il n'en demeure pas moins que le succès de ces opérations demeure tributaire d'un suivi régulier et soutenu de la part de leurs initiateurs, conjugué à une implication permanente de la part des citoyens, dont une majorité aspire à une ville débordante de roses et de jardins fleuris, à l'image de celle fondée par l'érudit Sid Ahmed Lekbir, en 1519, à la belle époque andalouse. APS