Le début de la saison estivale s'annonce mouvementé, un peu partout. Espérant que la fête sera à la hauteur des attentes du public, en créant cette allégresse et ce ravissement qui éveillent les sens et rendent la vie un peu moins triste. Tout l'impact de ce type d'initiatives réside à ce niveau, éveiller les hommes, les aider à découvrir sur les belles choses, les y accoutumer et leur rappeler le caractère éphémère de leur existence. En conclusion, il serait bénéfique que les promoteurs privés, le mouvement associatif, les comités de quartiers et les jeunes s'y mettent aussi pour porter et étendre cette ambiance festive aux recoins les plus reculés. Car, la culture est, au fond, l'affaire de tout le monde et tout un chacun. L'année scolaire s'achève sur un air de fête. Les établissements scolaires, à travers tout le pays, finissent les examens de fin d'exercice scolaire et préparent, en parallèle, la fameuse «hafla» qui précède le départ en vacances. Divers programmes de loisirs et d'animation seront au menu. Kermesses, sketchs, chorales, concours, jeux, cadeaux et récompenses pour les lauréats et les meilleurs élèves, les adieux seront certainement chaleureux et colorés. La ministre de l'Education insiste sur cette clôture en beauté d'une année de labeur et de persévérance. «Les élèves ne quitteront pas leurs bancs de cours sans la fête de fin d'année», annonce Nouria Benghebrit, à partir d'Annaba. La semaine culturelle de l'école, annoncée au début de l'année, tiendra sa première édition en cette belle fin du mois de mai. Il s'agit, évidemment, d'une saine tradition qu'il va falloir développer et améliorer d'année en année. C'est, donc, l'école qui donne cette fois le La de l'animation estivale. Les institutions et les établissements culturels mettent aussi l'enfance à l'honneur en ce début du mois de juin. Le comité des fêtes de la ville de Béjaïa a élaboré un riche programme d'activités, étalé sur cinq jours, pour célébrer la Journée internationale de l'enfance. Visites animées à la pouponnière et au service pédiatrie de l'hôpital de la ville, kermesses, clowns, théâtre et musique seront au programme au TRB du 1er au 5 juin prochain. Près de 3 000 jouets seront distribués aux petits participants à ces festivités. Le même intérêt est réservé aux «minimes» à travers les autres villes du pays où le mouvement associatif et les artistes se mobilisent pour fêter l'innocence et lui rendre le meilleur hommage. On enchaînera, ensuite, avec la Journée nationale de l'artiste, qui coïncide avec le 8 juin. Des hommages, des galas, des expositions et des rencontres se préparent également pour cette occasion. Les collectivités locales et les associations promettent de saluer chaleureusement les faiseurs et les promoteurs de la culture algérienne. Et ce sera déjà le mois sacré de Ramadhan, synonyme de veillées nocturnes, de soirées animées et de grande ambiance urbaine. Dans toutes les villes du pays, les acteurs culturels peaufinent encore leurs offres et leurs nouveautés dédiées à cette occasion. Même si les programmes détaillés de ces festivités ne sont pas encore annoncés, on laisse entendre que la fête sera grandiose un peu partout. Dans une ville comme Béjaïa, de petites scènes seront bientôt montées dans les quartiers et les cités populaires pour rééditer les fameuses «qaâdates du chaâbi» qui ont égayé les Béjaouis lors des années précédentes. Par la même occasion, la ville sera aussi au rendez-vous de son 10e festival du rire, dédié au one-man-show, au sketch et à la parodie. Il va sans dire que le théâtre et la maison de la culture seront certainement de la partie avec de la musique, du théâtre et du divertissement à l'affiche. Ce sera, à coup sûr, la même ambiance dans toutes les autres villes et villages du pays qui fignolent aussi leurs palettes dans cette perspective. Les établissements publics et privés profitent généralement de cette occasion pour dévoiler leurs nouveautés et leurs innovations. Idem pour les chaîne télé qui élaborent une grille spéciale et particulièrement alléchante afin d'augmenter leur audimat. En somme, le début de la saison estivale s'annonce mouvementé, un peu partout. Espérant que la fête sera à la hauteur des attentes du public, en créant cette allégresse et ce ravissement qui éveillent les sens et rendent la vie un peu moins triste. Tout l'impact de ce type d'initiatives réside à ce niveau, éveiller les hommes, les aider à découvrir les belles choses, les y accoutumer et leur rappeler le caractère éphémère de leur existence. En conclusion, il serait bénéfique que les promoteurs privés, le mouvement associatif, les comités de quartiers et les jeunes s'y mettent aussi pour porter et étendre cette ambiance festive aux recoins les plus reculés. Car, la culture est, au fond, l'affaire de tout le monde et tout un chacun. K. A.