Si ce ne sont pas les rumeurs de fuite de sujets et les difficultés dans les sujets des différentes matières, ce sont d'autres aléas qui viennent perturber, voire traumatiser, des candidats qui n'ont ménagé aucun effort, une année durant, pour obtenir le fameux sésame d'accéder aux études supérieurs. En effet, des travaux sur la route nationale (RN) 4 dans la wilaya d'Aïn Defla ont empêché nombreux candidats au baccalauréat, arrivés en retard à certains centres de déroulement de l'examen au chef chef-lieu de wilaya, d'accéder aux salles abritant ces épreuves. Si ce ne sont pas les rumeurs de fuite de sujets et les difficultés dans les sujets des différentes matières, ce sont d'autres aléas qui viennent perturber, voire traumatiser, des candidats qui n'ont ménagé aucun effort, une année durant, pour obtenir le fameux sésame d'accéder aux études supérieurs. En effet, des travaux sur la route nationale (RN) 4 dans la wilaya d'Aïn Defla ont empêché nombreux candidats au baccalauréat, arrivés en retard à certains centres de déroulement de l'examen au chef chef-lieu de wilaya, d'accéder aux salles abritant ces épreuves. Des candidats à ce précieux et déterminant examen dans la vie d'un élève, après douze ans d'études, primaire, moyenne et secondaire, dont certains venaient des régions de Khemis Miliana (27 km à l'est de Aïn Defla) et de Aïn Lechiakh (50 km au sud du chef-lieu de wilaya), n'ont pu rejoindre les centres d'examen du baccalauréat avant le coup d'envoi des épreuves, prévu à 8h30, à cause de la lenteur de la cadence des travaux lancés sur la RN 4 par la direction locale des travaux publics (DTP). Au lycée Abdelhamid-Mehri situé à la cité Mazouni dans la périphérie de Aïn Defla, les sanglots fusaient de partout. Une quinzaine de candidats s'étaient massés devant la porte d'entrée de l'établissement après que l'accès à celui-ci leur ait été refusé. «Je suis sorti de chez moi à 5h mais arrivé au niveau de Sidi Lakhdar, le bus à bord duquel je me trouvais s'est arrêté pendant un très long moment à cause de travaux de la chaussée, obligeant le chauffeur à faire un très long détour par Djellida, nous faisant perdre temps, énergie et patience», précise Smaïl venu de Aïn Lechiakh, rapporte l'APS. Pour ce candidat, il est pour le moins «incompréhensible» que la direction locale des travaux publics décide de lancer des travaux d'envergure juste avant le coup d'envoi d'un examen de la dimension du baccalauréat, estimant qu'il aurait été plus judicieux que ce genre de travaux soient effectués de nuit. Même les personnes qui se sont déplacées à bord de leurs voitures personnelles ont été confrontées à la même situation, l'embouteillage créé par les travaux de la chaussée leur ayant fait perdre énormément de temps, selon nombre d'entre eux. Venu d'Arrib, une commune située pourtant à 10 km seulement de Aïn Defla, Ali s'est vu signifier un refus «catégorique» de rejoindre la salle d'examen. «Je suis sorti de chez moi à 6h30, soit deux heures avant le début des épreuves, mais même en voiture, l'embouteillage créé par les travaux entrepris sur la chaussée a eu raison de nous», observe-t-il, faisant remarquer que même s'il s'était levé à 4h, il aurait éprouvé les pires difficultés à rejoindre le centre d'examen. Reconnaissant que les travaux lancés ont affecté la fluidité de la circulation routière sur la RN 4, le chef du service d'entretien et d'exploitation des infrastructures de base de la DTP de Aïn Defla, Hichem Mehdada, n'en a pas moins mis en avant l'«incivisme» de certains conducteurs dont le comportement a «exacerbé les choses». «Les travaux de bitumage s'étalant de Sidi Lakhdar à la région de Dhaïa (Aïn Defla) sur un linéaire de 25 km ont été entamés il y a 10 jours sans qu'aucun problème majeur n'ait été signalé en matière de fluidité de la circulation», a-t-il soutenu, faisant toutefois remarquer que ces mêmes travaux ont été suspendus sur décision du wali jusqu'à la fin de l'examen du baccalauréat. Selon lui, la moyenne quotidienne du nombre de véhicules transitant par la RN 4 (30 000) est «largement» dépassée en début de semaine, estimant que le délai accordé à l'entrepreneur chargé de l'exécution des travaux (8 mois) exclut tout idée de recourir au travail de nuit, «celui effectué de jour est qualitativement bien meilleur», a-t-il justifié. Plus de 15 000 candidats se sont présentés cette année aux examens du baccalauréat dans la wilaya de Aïn Defla, répartis sur 43 centres d'examen. A. B.