Le président de la République a mis fin aux fonctions du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, mardi dernier à l'occasion du Conseil des ministres. Laksaci, qui occupait cette fonction depuis 2001, a été remplacé par Mohamed Loukal, ex-P-dg de la Banque extérieure d'Algérie (BEA). Pour rappel, Mohamed Laksaci a été durement critiqué il y a quelques mois par les députés, lors de la présentation du rapport économique de la Banque, lui reprochant notamment sa passivité face à la détérioration des indicateurs financiers du pays. Il a été aussi critiqué par le SG du FLN, Amar Saâdani, qui lui a reproché sa passivité face à la baisse de la valeur de la monnaie nationale. Le président de la République a mis fin aux fonctions du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, mardi dernier à l'occasion du Conseil des ministres. Laksaci, qui occupait cette fonction depuis 2001, a été remplacé par Mohamed Loukal, ex-P-dg de la Banque extérieure d'Algérie (BEA). Pour rappel, Mohamed Laksaci a été durement critiqué il y a quelques mois par les députés, lors de la présentation du rapport économique de la Banque, lui reprochant notamment sa passivité face à la détérioration des indicateurs financiers du pays. Il a été aussi critiqué par le SG du FLN, Amar Saâdani, qui lui a reproché sa passivité face à la baisse de la valeur de la monnaie nationale. Mohamed Loukal, désormais gouverneur de la BA, qui sera installé aujourd'hui dans ses fonctions selon TSA, aura du pain sur la planche. En fait, avec l'amenuisement des ressources financières du pays, le gouvernement a entamé une politique de diversification économique qui nécessite un accompagnement constant de l'autorité monétaire. La nouvelle orientation de l'exécutif sera axée désormais sur les financements alternatifs et la mobilisation de l'épargne financière nationale. Une tâche entamée déjà à travers l'emprunt obligataire qui commence à capter les fonds circulants en dehors des circuits financiers. Donc, il s'agira pour la Banque d'Algérie de soutenir les efforts du ministère des Finances en vue de permettre aux banques du pays de mieux accomplir cette tâche. L'orientation prônée par le gouvernement est axée également sur l'assainissement de l'économie informelle qui draine d'importantes sommes d'argent et que le gouvernement tente de récupérer à travers les différentes mesures décidées depuis 2015. Dans le même sillage, citons aussi d'autres dossiers qui seront traités par le nouveau gouverneur de la BA. Il est question notamment du marché informel de la devise qui persiste en dépit des dernières mesures prises par la Banque afin d'encourager l'ouverture des bureaux de change et de la chute de la valeur du dinar qui s'est accentuée ces derniers mois. Enfin, il est utile de rappeler le train de réformes bancaires qui devraient être consolidées dans la conjoncture actuelle. Le système bancaire, comme l'a affirmé mardi dernier le ministre des Finances est «en première ligne dans la nouvelle approche économique du pays, basée sur une gestion efficiente des financements». Ce qui confirme la volonté du gouvernement de faire des banques du pays le pilier de la diversification économique. Cette volonté s'est traduite aussi par l'appel du Premier ministre adressé aux banques afin de faciliter l'accès aux financements bancaires. S. B.