Le Conseil constitutionnel a arrêté la date du 23 février comme dernier délai pour le dépôt des dossiers de candidature. C'est ce qu'on peut lire dans le communiqué qu'il a rendu public hier. C'est en application du décret pris samedi dernier et relatif à la convocation du corps électoral pour le jeudi 9 avril, que l'institution dirigée par M. Bessaïeh a fixé cette date et ce, conformément à l'article 158 de la loi relative au régime électoral qui dispose que la déclaration de candidature doit être déposée au plus tard dans les quinze jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Le Conseil constitutionnel a précisé dans son communiqué que le dossier doit impérativement être déposé par le candidat en personne auprès du greffe de l'institution qui lui accuse réception. Dans le même communiqué, il a rappelé aux potentiels candidats les conditions à remplir pour prétendre à la magistrature suprême. Il s'agit surtout de la composition du dossier de candidature. Ainsi, le postulant ne doit pas être binational. Pour le prouver, il doit fournir un certificat de nationalité algérienne d'origine, présenter une déclaration sur l'honneur attestant sa confession musulmane, avoir 40 ans révolus, ne pas avoir agi contre la révolution algérienne, produire la déclaration de patrimoine et d'autres pièces justificatives, avec en plus le programme du candidat et une déclaration dans laquelle il atteste ne pas violer la Constitution, proscrire la violence, etc. Les engagements pris dans ce sens doivent figurer sur une attestation sur l'honneur du candidat. Rappelons qu'à ce jour 18 candidats à la candidature ont retiré les formulaires et 3 d'entre eux ont annoncé publiquement leur entrée en course pour briguer le siège d'El Mouradia, en attendant celle de Abdelaziz Bouteflika, prévue pour jeudi, et celle de Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, qui ne saurait tarder. F. A.