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Tunisie s'engage dans un débat risqué mais courageux.
AINSI VA LE MONDE, SELON LA PRESSE
Publié dans La Tribune le 02 - 07 - 2016

Pour Othman Battikh, le débat sur l'égalité successorale est vain puisqu'il est «proscrit par la charia».
«L'égalité dans l'héritage est proscrite par la charia», a affirmé mardi 28 juin, le Mufti de la République Othman Battikh (photo), en faisant allusion au projet de loi proposé par le député Mehdi Ben Gharbia en vue de la consécration du principe d'égalité des droits successoraux entre les deux sexes.
Selon Battikh, le texte coranique était bien clair à ce sujet. Il a tranché définitivement cette question dans le 11e verset de la sourate «An-Nissa (Les femmes)». Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles.
De surcroît, «cette question a déjà été tranchée dans le Code du statut personnel (CSP) en s'appuyant sur ce verset du Coran», a-t-il ajouté lors de son audition avec la ministre de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, Samira Merai, par la Commission de la santé et des Affaires sociales sur le projet de loi relatif aux droits successoraux.
A cet égard, Battikh a jugé indispensable de ne plus aborder cette question par crainte qu'elle soit instrumentalisée par des extrémistes religieux et serve d'argument pour accuser la Tunisie d'être un Etat mécréant qui n'applique pas la charia.
Le ministre des Affaires religieuses Mohamed Khalil avait également dénoncé cette proposition de loi estimant qu'elle réduirait les droits de l'Homme». Des cheikhs et des oulémas de la Zitouna ont également émis un rejet quant à l'initiative législative.
Tout en dénonçant l'absence de clarté dans certains aspects du projet de loi proposé, Samira Merai a plaidé en faveur du lancement d'un dialogue sociétal pour examiner cette question de points de vue religieux, social et économique.
D'après le député Mehdia Ben Gharbia, le projet de loi proposé ne peut aucunement compromettre le texte coranique, mais il permet plutôt de laisser la liberté de choix sur le mode du partage successoral.
Ben Gharbia a également estimé que l'Etat pourrait renoncer à des textes coraniques qui, selon lui, sont désormais caducs et ne s'adaptent plus à la nouvelle réalité.
«La société a évolué. La femme tunisienne représente aujourd'hui 30% de la main-œuvre et 52% des femmes participent aux dépenses familiales», a-t-il argué.
Pour la députée indépendante Rim Thayri, les dispositions inhérentes au droit à l'héritage sont catégoriques et immuables et ne peuvent en aucun cas être abrogées, donner lieu à un débat ou prêter à interprétation.
«Les députés auraient dû rejeter ce projet», a-t-elle lancé.
Déposé le 4 mai 2016, la proposition de loi sur la consécration du principe d'égalité des droits successoraux entre les deux sexes a fait couler beaucoup d'encre. Elle a été signée par 27 députés des différents groupes parlementaires à l'exception du Mouvement Ennahdha.


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