Le jeune chanteur Hichem Hanifi de Mascara a décroché le 1er prix du festival de la musique et de la chanson oranaise, qui s'est clôturé jeudi passé au Théâtre régional Abdelkader- Alloula d'Oran. Le deuxième prix de cette manifestation artistique et culturelle a été décerné à Houari Mehantar d'Aïn Témouchent et le troisième prix est revenu à Ikram Bnenazzouz de la même wilaya. Des récompenses financières et des diplômes ont été remis, à cette occasion, aux lauréats rapporte l'APS. Le jeune chanteur Hichem Hanifi de Mascara a décroché le 1er prix du festival de la musique et de la chanson oranaise, qui s'est clôturé jeudi passé au Théâtre régional Abdelkader- Alloula d'Oran. Le deuxième prix de cette manifestation artistique et culturelle a été décerné à Houari Mehantar d'Aïn Témouchent et le troisième prix est revenu à Ikram Bnenazzouz de la même wilaya. Des récompenses financières et des diplômes ont été remis, à cette occasion, aux lauréats rapporte l'APS. Les prestations des chanteurs amateurs qui se sont succédé sur la scène tout au long de cinq soirées ont été évaluées par un jury composé de cheikh Saidi, du compositeur Abdallah Benahmed, du poète Belhadri Belhadri et du réalisateur Saim Fethi et présidé par le directeur de l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda), Hachemi Boucif. la soirée de clôture a été animée par Abdelkader Sidi Adda et Maati El Hadj, tous deux promus de l'école Alhan oua chabab de 1994 et 1987, de même que la jeune chanteuse Hakima Boulandji, le spécialiste en comédie musicale Abdallah Sai et la vedette de la chanson oranaise, Baroudi Bekhedda. Le festival a enregistré la participation de plus de 50 artistes amateurs et professionnels dont Houria Baba, Djahida, Oulhaci et Messabih et des chanteurs rai, dont cheb Abbes, Hasni junior. Cheb Redouane qui a clôturé le festival. Cette neuvième édition a été marquée par un hommage à l'ancienne chanteuse Meriem Abed et au chanteur rai et parolier défunt, Bouteldja Belkacem. L'Onda, qui parraine ce festival, a décidé d'attribuer un prix sous forme d'offre financière à la famille de Bouteldja Belkacem en signe de reconnaissance à ce chanteur, mort en 2015 suite à une longue maladie. Belkacem Boutheldja, est considéré comme l'un des pères du raï moderne, avec Messaoud Bellemou, dans les années 60, en introduisant, pour la première fois, l'accordéon et le synthétiseur à la place du guellal et de la gasba. Il avait commencé à chanter à l'âge de 15 ans. Trois ans plus tard, il devenait célèbre avec la reprise d'une chanson du patrimoine musical marocain, Milouda, que l'artiste algérianise. Sa rencontre à la fin de l'année 69 avec Bellemou va bouleverser le raï traditionnel et leur collaboration ne finira qu'en 1979. Bouteldja se retire pour revenir en force, en 1985, lors de la tenue à Oran du premier festival du raï, en compagnie des représentants de la nouvelle vague avec les chebs Khaled, Hamid et beaucoup d'autres. En 1993, résumant l'histoire du raï, Belkacem Bouteldja confie : «La vie est ainsi faite. A chacun son temps : cheikh Hamada dans les années 30, Rimitti dans les années 50, Bouteldja les années 60, Bellemou dans les années 70, Khaled les années 80, Hasni et Nasro les années 90». R. C.