Afin de mettre un terme aux nombreuses irrégularités et dépassements liés à la concession des plages durant la saison estivale en Algérie et qui constituent la hantise des vacanciers, une série de mesures concrètes a été mise en place par les pouvoirs publics dont la gratuité des parkings aux abords des plages ainsi que de l'accès à ces dernières qui ne devront plus être occupées par des parasols, tables et chaises installés par des personnes qui s'approprient l'espace et obligent les citoyens à louer ces équipements s'ils entendent profiter de la mer. Idem pour les parkings. Afin de mettre un terme aux nombreuses irrégularités et dépassements liés à la concession des plages durant la saison estivale en Algérie et qui constituent la hantise des vacanciers, une série de mesures concrètes a été mise en place par les pouvoirs publics dont la gratuité des parkings aux abords des plages ainsi que de l'accès à ces dernières qui ne devront plus être occupées par des parasols, tables et chaises installés par des personnes qui s'approprient l'espace et obligent les citoyens à louer ces équipements s'ils entendent profiter de la mer. Idem pour les parkings. La wilaya d'Alger a confirmé sa ferme intention de reprendre les plages algéroises des mains des squatteurs. Ces derniers ont longtemps dicté leurs lois, imposant aux vacanciers et aux familles les frais de parasols, l'accès aux plages et l'utilisation des différentes installations telles les toilettes, douches et vestiaires. Il est à noter que la concession des plages à des particuliers privés est strictement interdite. Cette interdiction a été formalisée par une instruction signée récemment par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourdine Bedoui et adressée aux premiers responsables des wilayas côtières. L'instruction du ministre relative au déroulement de la saison estivale 2016 demande expressément aux premiers magistrats des 14 wilayas côtières de surseoir à toute procédure de concession de plage ou de portions de plage à des opérateurs privés, à l'exception de celles accordés aux établissements hôteliers et complexes touristiques sur une superficie correspondant à celle de l'exploitation de l'établissement. Cette mesure vise à mettre un terme aux défaillances récurrentes enregistrées chaque saison estivale. Toutefois, l'instruction du ministère accorde la possibilité d'accorder aux opérateurs privés un droit temporaire d'occupation d'un local ou d'une superficie juste nécessaire pour le dépôt des équipements de plage qu'ils pourront louer aux estivants, sans leur donner la possibilité de les installer préalablement sur le rivage. Mais, il est à craindre que ces autorisations donnent lieu à de mauvaises applications et à des dépassements qui pourraient remettre en cause le droit des vacanciers. En ce qui concerne l'accessibilité aux plages et la gestion de leurs parkings et aires de stationnement, l'instruction ministérielle autorise la commune à procéder à la mise en adjudication de ces espaces avec des valeurs locatives référentielles minimales fixées par les services des domaines et ce, en fonction de la valeur locative réellement pratiquée dans le marché. L'instruction précise néanmoins que ces espaces doivent être délimités par la commune de manière visible avec des supports d'orientation adéquats en affichant la tarification appliquée qui est fixée en commun accord avec l'opérateur dans le contrat de concession du droit de stationnement. Il faut dire aussi qu'avec la décision d'interdiction de la concession des plages, le nombre des estivants a augmenté par rapport aux années précédentes, l'accès aux 72 plages autorisées à la baignade du grand Alger est gratuit aux estivants qui peuvent aussi avoir droit aux équipements nécessaires. Les pouvoirs publics veillent à l'application de cette mesure, mais une question demeure posée : est-ce que cette instruction sera appliquée réellement au niveau de toutes les plages du littoral ? F. O.