La saison estivale est à mi-chemin et les plages d'Algérie sont envahies par les estivants à la recherche d'un peu de repos après une année de dur labeur mais aussi d'un peu de fraîcheur en ces temps de canicule. Les pouvoirs publics ont promis de faciliter les vacances des Algériens et de les rendre plus agréables que les précédentes. Et visiblement, ils ont quelque peu tenu leurs promesses. Mais pas en totalité malheureusement. Parce que les vieux réflexes ont encore la peau dure et la réglementation et les instructions trouvent encore des difficultés à s'imposer sur le terrain. La saison estivale est à mi-chemin et les plages d'Algérie sont envahies par les estivants à la recherche d'un peu de repos après une année de dur labeur mais aussi d'un peu de fraîcheur en ces temps de canicule. Les pouvoirs publics ont promis de faciliter les vacances des Algériens et de les rendre plus agréables que les précédentes. Et visiblement, ils ont quelque peu tenu leurs promesses. Mais pas en totalité malheureusement. Parce que les vieux réflexes ont encore la peau dure et la réglementation et les instructions trouvent encore des difficultés à s'imposer sur le terrain. Les responsables de l'Etat ont promis la gratuité et une meilleure organisation, ainsi que de l'animation. Si les directions de la culture et de la jeunesse et des sports occupent le terrain sur le littoral, avec notamment des activités culturelles, sportives et de jeunesse, ce n'est pas partout le cas pour les institutions chargées de faire appliquer un accès réellement gratuit à la plage. De nombreuses wilayas sont concernées par cette «application partielle» des directives, notamment du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, et celle Tizi Ouzou en fait partie. L'on se rappelle qu'au milieu du mois de mai, le wali de Tizi Ouzou Brahim Merad a présidé un conseil de l'exécutif consacré exclusivement à la saison estivale et au programme de Ramadhan. A cette occasion, il a exhorté ses collaborateurs à élaborer des programmes d'animation, en ciblant particulièrement la jeunesse. Il a également fait savoir que toutes les infrastructures relevant des secteurs de la culture et de la jeunesse et des sports devraient être mises à la disposition des estivants, comme lieux d'animation culturelle et sportive. D'ailleurs, sur le plan de l'animation, les promesses ont été tenues même si les activités n'ont pas touché toutes les plages autorisées à la baignade. Azeffoun et Tigzirt, chefs-lieux de daïras, connaissent depuis le lancement de la saison estivale, une animation régulière, notamment en matière d'activités artistiques, sportives et de jeunesse. En outre, les plages et ses abords ont bénéficié avant le premier juin dernier, jour du lancement officiel de la saison estivale, de nombreuses campagnes de nettoyage pour accueillir sainement les centaines de milliers d'estivants attendus sur les plages de la wilaya. Pour cela, le mouvement associatif a été mobilisé par les élus locaux des communes côtières ainsi que les autorités de la wilaya qui n'ont pas manqué de faire participer les éléments de certains secteurs et les membres de ligues activant dans le secteur de la jeunesse. Il reste que la question de l'hygiène concerne tout le monde et les estivants doivent y mettre du leur. Beaucoup d'entre eux, en effet, ne font pas preuve de civisme ni en ville, ni sur les plages ni même dans l'eau. Un contrôle régulier et un rappel à l'ordre pourrait réduire au maximum ce phénomène à court terme. Il reste toutefois un point noir sur certaines plages de la wilaya de Tizi Ouzou. C'est ce sempiternel problème de rangées de parasols installés sur les plages par des jeunes qui les proposent à la location. Des espaces sont carrément squattés par ces jeunes «commerçants» qui limitent, finalement, l'accès à la plage puisque les estivants ne pourront pas trouver des espaces en cas de forte affluence. Pourtant, cette pratique est déclarée interdire par les autorités mais à Tigzirt, à quelque 40 kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya, il reste encore de la résistance aux instructions à la grande plage du centre. Ce qui est encore incompréhensible, c'est cette tendance à laisser faire, notamment de la part des éléments des services de sécurité pourtant présents en nombre sur les plages et ses alentours. M. B.