Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a affirmé lundi à Alger que «l'opération de délivrance des cartes d'identité nationales biométriques sera achevée durant les cinq années à venir». En réponse aux questions des membres du Conseil de la nation sur la modernisation des mécanismes du régime électoral, M. Bedoui a précisé que «l'opération demande du temps car étant liée à la généralisation de la carte d'identité nationale biométrique». Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a affirmé lundi à Alger que «l'opération de délivrance des cartes d'identité nationales biométriques sera achevée durant les cinq années à venir». En réponse aux questions des membres du Conseil de la nation sur la modernisation des mécanismes du régime électoral, M. Bedoui a précisé que «l'opération demande du temps car étant liée à la généralisation de la carte d'identité nationale biométrique». Dans le même cadre, il a indiqué que «jusqu' à ce jour, un million de cartes biométriques ont été délivrées aux candidats du baccalauréat de la session de juin dernier et il reste actuellement près de 30 millions d'anciennes cartes à l'échelle nationale». Dans le même contexte, M. Bedoui a souligné que «l'assainissement des listes électorales et l'étude des candidatures se feront dans le cadre de la nouvelle stratégie» ajoutant que «les partis politiques pourront bénéficier de toutes les facilitations qui leur permettront de s'enquérir des listes électorales à la faveur d'applications informatiques performantes». Par ailleurs, concernant la suspension des élus locaux poursuivis en justice et les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour leur réintégration, le ministre a indiqué que «ce problème sera résolu définitivement lors de la révision de la loi sur la commune». En attendant, ajoute M. Bedoui, «des instructions ont été données à tous les walis pour prendre des mesures urgentes afin d'atténuer les souffrances des élus concernés». Le ministre de l'Intérieur avait déclaré auparavant que «les 130 élus locaux ont réintégré leur poste après avoir été disculpés des accusations dont ils ont fait l'objet», soulignant que «tous les cas sont actuellement examinés». Il a ajouté que «sur plus de 250 élus locaux suspendus, 130 ont réintégré leur poste après avoir été disculpés des accusations dont ils ont fait l'objet». «Des élus suspendus se trouvent dans une situation sociale critique», ajoutera-t-il. Le ministre a affirmé qu'«à l'avenir aucun élu ne sera suspendu avant que la justice n'ait rendu un jugement définitif l'impliquant dans un dossier». Il a en outre annoncé l'introduction de nouvelles dispositions relatives notamment à la composante des Assemblées élues et leur fonctionnement et au développement des communes et des wilayas lors de la révision des lois sur la commune et la wilaya. A. K.