La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mardi, des résultats de sociétés mitigés ayant entamé l'optimisme des investisseurs tandis que les nouvelles prévisions de croissance du FMI pesaient sur la tendance générale. La Bourse de New York a fini en ordre dispersé mardi, des résultats de sociétés mitigés ayant entamé l'optimisme des investisseurs tandis que les nouvelles prévisions de croissance du FMI pesaient sur la tendance générale. L'indice Standard & Poor's-500 et le Nasdaq ont été tirés à la baisse par Netflix et les valeurs de la santé tandis que le Dow Jones profitait des bons résultats de Johnson & Johnson. En clôture, le Dow gagnait 25,96 points, soit 0,14%, à 18 559,01, enregistrant ainsi sa huitième séance consécutive de progression, sa plus longue série depuis mars 2013. Le Standard & Poor's-500 a en revanche cédé 3,11 points (-0,14%) à 2 163,78 et le Nasdaq Composite a reculé de 19,41 points (-0,38%) à 5 036,37. Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé juste avant l'ouverture des marchés américains n'attendre plus désormais que 3,1% de croissance mondiale cette année et 3,4% l'an prochain, en raison des incertitudes liées au vote britannique pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Mais ce sont surtout les publications de résultats qui ont animé la séance. Si la majeure partie des sociétés du S&P-500 qui ont déjà publié ont battu le consensus, leurs perspectives ne sont pas toutes aussi brillantes. Johnson & Johnson a ainsi profité à plein de ses annonces, gagnant 1,71% à 125,25 dollars après un plus haut historique en séance à 125,75 mais Goldman Sachs a cédé 1,18%, l'une des plus mauvaises performances du Dow, après des résultats qui ont certes dépassé les attentes, mais pas autant que ceux d'autres grandes banques publiés la semaine dernière. La réaction la plus spectaculaire à une publication de résultats a toutefois été celle subie sur le Nasdaq par Netflix, dont l'action a chuté de 13,13% après des chiffres de nouveaux abonnés et des prévisions jugés décevants par les investisseurs. Microsoft, qui A publié ses comptes après la clôture, a cédé 1,61%, la plus forte baisse du Dow. Le titre prenait toutefois 4% dans les transactions hors séance juste après la présentation des résultats. Au final, l'ensemble mitigé de résultats publiés lundi soir et mardi a empêché les grands indices de Wall Street d'inscrire de nouveaux records. «Je pense que l'on est parti pour une période de digestion, avec peut-être un marché en dents de scie, le temps que les résultats de sociétés justifient la hausse des cours des dernières semaines», explique Terry Sandven, responsable de la stratégie actions d'U.S. Bank Wealth Management. Les analystes financiers n'anticipent plus désormais qu'une baisse de 4,5% des profits du S&P-500 au deuxième trimestre, après -5% sur les trois premiers mois de l'année, et la proportion des entreprises susceptibles de battre le consensus a été revue en hausse, montrent les données Thomson Reuters. L'indice S&P de la santé s'est par ailleurs orienté à la baisse après des informations de presse selon lesquelles les autorités antitrust américaines s'apprêtent à empêcher l'acquisition de Cigna par Anthem et celle d'Humana par Aetna. Les quatre sociétés concernées ont cédé entre 2,1% et 4%. Reuters