La Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Constantine a organisé deux sessions de vacances au bord de la grande bleue en faveur des enfants en difficultés ou démunis. «Le premier groupe de 200 enfants a rallié la localité de Tahir (Jijel) le 20 juillet dernier. La Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la wilaya de Constantine a organisé deux sessions de vacances au bord de la grande bleue en faveur des enfants en difficultés ou démunis. «Le premier groupe de 200 enfants a rallié la localité de Tahir (Jijel) le 20 juillet dernier. Un lieu qui se caractérise par deux paramètres forêt et mer permettant ainsi aux enfants d'en tirer pleinement profit durant leur séjour loin du brouhaha de la ville», nous dira le chef de service des activités de la jeunesse à la DJS, Abdlehakim Khaldi. La deuxième session regroupe le même nombre d'enfants avec toujours en prime le souci de satisfaire les couches défavorisées. L'ensemble est encadré et guidé par 25 animateurs relevant de la DJS. Il est vrai qu'avec le recul (en matière de subvention, conjoncture économique oblige) du ministère de la Solidarité, qui a consacré la présente saison estivale exclusivement aux régions du sud, une libre initiative est attribuée aux directions locales avec le soutien de fonds des collectivités. «Des associations caritatives nous épaulent pour dresser des listes des vacanciers, dont spécialement les orphelins, à travers toutes les communes de la wilaya. On veut rendre le sourire à tous les démunis pour qu'ils profitent d'une dizaine de jours dans les camps de vacances», ajoutera notre interlocuteur. Les moyens disponibles limitent les quotas même si du côté de la DJS, on se félicite des efforts consentis pour offrir aux jeunots une dizaine de jours agréables loin de la monotonie de Constantine en pareille saison, où l'absence d'infrastructures de distractions et de détente pénalise grand et petit. Les excursions ne devraient pas s'achever prématurément, la Direction de la jeunesse et des sports, avec le concours de ses délégués et les comités des quartiers implantés dans les périphéries, peaufine au quotidien des listes regroupant une autre catégorie d'aoutiens, prisant la classique opération baptisée «Plan bleu». Il s'agit de familles, enfants, jeunes… qui optent pour des départs journaliers au bord de la mer. «L'association de l'auberge Filali concourt à cette formule avec l'appui de la DJS», souligne M. Khaldi. «Depuis le lancement de cette formule en début de l'été nos services ont enregistré 4 000 inscrits. Nous tablons sur 8 000 moyennant au total près de 200 excursions afin de satisfaire toutes les demandes exprimées par les associations», révèlera le responsable ajoutant que la nouvelle ville Ali-Mendjeli totalise le plus grand nombre de demandes en raison de sa démographie intense. «Malheureusement, il faut répondre équitablement aux multiples sollicitations desdites ligues pour ne léser aucune partie. Cela dit, certaines circonscriptions en veulent davantage or les capacités ne le permettent pas (moyens de transport et leur répartition, selon le calendrier voulu)», a-t-il précisé. De son côté, la direction de l'Office des établissements de jeunes (Odej) a tracé son propre programme. En clair la dégradation du pouvoir d'achat incite les couches défavorisées à se ruer vers les services de la jeunesse et des sports pour espérer décrocher un mini-plan pour se détendre et bronzer. Une facilitation appuie le déplacement sans bousculade de tout ce beau monde en particulier sur le linéaire est de l'autoroute est-ouest. Depuis l'ouverture du contournement à Djebel Ouahch, le trajet vers Skikda enregistre un trafic fluide épié de surcroît par la présence de la Gendarmerie nationale. En parallèle de ces circuits établis par la DJS, des formules colonies de vacances sourient à une autre catégorie d'enfants. Les œuvres sociales de quelques organismes s'adonnent à cet exercice, mais uniquement pour la progéniture des travailleurs. Du moins, ce déséquilibre est rattrapé - comme on peut… - par l'implication du département de la solidarité qui ratisse sans retenue en vue de permettre à tous les bambins du pays de déguster quelques jours en mer. Le budget alloué dans le contexte des œuvres sociales demeure plus signifiant que celui accordé dans le traditionnel planning programmé par la tutelle, ce qui offre une meilleure qualité aux séjours proposés, pour le moins participatifs. Il n'empêche que l'essentiel pour les institutions soutenues par l'Etat reste d'élargir la composante des bénéficiaires démunis. Les enfants et l'innocence ne s'attardent pas vraiment sur cette nuance : le décor azur les plonge dans un univers neutre, mais agréable pour dissiper leur quotidien monotone pour un temps. N. H.