Ligue 1 Mobilis: le CRB leader provisoire, la JSS enfonce le MCO    Hydrogène: la société espagnole Coolergy intéressée par l'investissement en Algérie    Merad prend part au Koweït à la session ministérielle de la 6e Plateforme régionale arabe pour la réduction des risques de catastrophes    Le ministre de l'Agriculture du Sultanat d'Oman salue l'expérience "pionnière" de l'Algérie dans la consécration de la sécurité alimentaire    Le Conseil de la nation participe les 13 et 14 février à l'audition parlementaire 2025 à l'ONU    ANP: mise en échec de tentatives d'introduction de plus de 8 quintaux de kif traité via les frontières avec le Maroc    La France tenue de remettre les cartes topographiques des sites des explosions nucléaires dans le Sud algérien    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Mexique    46e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA : Attaf plaide pour l'unification des efforts en vue de conforter la place de l'organisation continentale    Salon national du livre d'Oran: l'industrie du livre en Algérie connaît une dynamique grâce au soutien du ministère de la Culture et des Arts    Ballalou préside un atelier du Comité scientifique chargé de la mise à jour de la liste indicative du patrimoine mondial en Algérie    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (4e étape) : l'Algérien Yacine Hamza signe un 4e succès et garde le maillot jaune    Ouled Djellal: décès du moudjahid Touhami Thabet    M. Saihi rencontre les membres du Syndicat national des corps communs de la santé publique    Les affabulations du Maroc n'ont pas de limites...    Pluies orageuses sur les wilayas du centre jeudi    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.222 martyrs et 111.674 blessés    Santos : Neymar loupe la deuxième marche    COA : L'AG des athlètes olympiques,des médecins et des journalistes, ce jeudi    Sami Trabelsi redevient sélectionneur    Huit pièces en lice à Annaba    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (3e étape) : l'Algérien Yacine Hamza décroche un 3e succès de rang et reste en jaune    Le ministre nigérien du pétrole en visite de travail en Algérie    L'UGTA disponible pour un dialogue «approfondi»    L'imprudent et impudent Donald Trump dévoile les enjeux de la guerre proxy à Ghaza    Coup d'envoi d'une caravane d'aide au peuple palestinien    Arrestation de cinq dealers    Journée d'étude sur «Le cancer en Algérie», mardi prochain    Des colons prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa    Les principaux indicateurs économiques    Wilayas de l'Ouest Installation des présidents et procureurs généraux des Cours de justice    MAE iranien : Le projet de déplacement forcé des habitants de Ghaza s'inscrit dans le plan colonial d'«effacement de la Palestine»    La maison des Brontë à Haworth en Angleterre    Conférence à l'occasion du 67e anniversaire    Saïd Chanegriha se rend aux entreprises Bharat Forge Limited et Larsen And Toubro    Un crime horrible qui fait encore des victimes        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La Turquie encore frappée par la violence
Au moins 50 morts dans un attentat-suicide
Publié dans La Tribune le 22 - 08 - 2016

L'attentat de Gaziantep est survenu le jour où le Premier ministre Binali Yildirim a annoncé que la Turquie souhaitait jouer un rôle «plus actif» dans la solution à la crise en Syrie afin de «faire cesser le bain de sang». Ankara semble vouloir changer de posture dans une tragédie syrienne qui l'aura particulièrement fragilisé
Au moins 50 personnes ont été tuées dans un attentat-suicide lors d'un mariage dans le sud-est de la Turquie. Le plus meurtrier cette année dans le pays et qui porte, selon certains observateurs la signature du groupe Daech. Il s'agit ainsi de l'attaque la plus meurtrière pour la Turquie endeuillée depuis un an par une vague d'attentats sanglants attribués au groupe Daech ou au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), notamment à Ankara et à Istanbul. L'attentat a visé un mariage auquel assistaient de nombreux Kurdes et a également fait près d'une centaine de blessés dans la ville de Gaziantep, proche de la frontière syrienne. Condamnant le carnage le président turc Recep Tayyip Erdogan a fustigé les ennemis de son pays. «Notre pays, notre nation ne peuvent que réitérer un seul et même message à ceux qui nous attaquent : vous échouerez!», a-t-il dit. Erdogan a jugé que les auteurs de l'attaque avaient pour objectif de semer la division entre les différents groupes ethniques vivant en Turquie. L'attentat sanglant n'a pas tardé à faire réagir. Le président russe Vladimir Poutine a condamné «la cruauté et le cynisme» de cette attaque. L'ambassadeur des Etats-Unis John Bass a «condamné l'attaque barbare de civils innocents». Un responsable turc a indiqué que le mariage «se déroulait en plein air» et dans un quartier du centre de Gaziantep à forte concentration kurde, ce qui renforce la piste Daech. D'après l'agence de presse Dogan, le kamikaze s'est mêlé aux invités (dont un grand nombre de femmes et d'enfants) avant d'actionner sa charge. Les forces de sécurité sont désormais à la recherche de deux personnes qui l'accompagnaient. Sur le plan intérieur le parti pro-kurde HDP a condamné l'attentat affirmant que «beaucoup de Kurdes ont perdu la vie». Le sud-est et l'est de la Turquie ont été secoués en milieu de semaine par trois attentats qui ont fait 14 morts et qui ont été attribués par Ankara à la guérilla kurde qui semble, après une relative trêve à la suite du coup d'Etat manqué, avoir repris une campagne intense d'attentats. Gaziantep est devenue le point de passage de très nombreux réfugiés syriens fuyant la guerre dans leur pays et dont 2,7 millions, vivent en Turquie. Mais la zone abriterait, en dehors des réfugiés et des militants de l'opposition, un nombre significatif d'éléments de groupes armés actuellement actifs en Syrie. La Turquie est souvent accusée d'avoir abrité aux frontières, voire encouragé, les groupes armés dans l'objectif de voir tomber le régime en Syrie. L'attentat de Gaziantep est survenu le jour où le Premier ministre Binali Yildirim a annoncé que la Turquie souhaitait jouer un rôle «plus actif» dans la solution de la crise en Syrie afin de «faire cesser le bain de sang». Ankara semble vouloir changer de posture dans une tragédie syrienne qui l'aura particulièrement fragilisé. Le choix politique de la Turquie et son rôle dans l'instabilité de son voisin du sud aura été désastreux. Il menace désormais de réactiver ce qu'Ankara n'a eu de cesse de redouter : la question kurde.
R. I.
L'attentat de Gaziantep «commis par un kamikaze qui avait entre 12 et 14 ans»
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré hier que l'attentat de Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, a été commis par «un kamikaze qui avait entre 12 et 14 ans et qui soit s'est fait exploser, soit portait des explosifs actionnés à distance». Le Président a fait état, lors d'une conférence de presse à Istanbul, d'un bilan de 51 morts après l'attentat le plus meurtrier en un an en Turquie, lors d'un mariage auquel assistaient de nombreux Kurdes, réaffirmant que ses soupçons se portaient sur le groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI/Daech). «D'où que vienne la terreur, cela ne change rien pour nous», a déclaré M. Erdogan. «En tant que nation, nous utiliserons toute notre force, unis, main dans la main, pour lutter contre le terrorisme comme nous l'avons fait le 15 juillet», a-t-il ajouté, en référence au putsch raté mené par une faction de l'armée.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.