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Mohamed Aïssa appelle au rétablissement de «la véritable image de l'Islam» S'adressant aux imams et aux mourchidate devant représenter l'Algérie en France
Fidèle à ses engagements, depuis son arrivée à la tête du secteur, portant notamment sur la promotion d'un islam modéré, loin de tout extrémisme et toute violence, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a appelé, jeudi, les imams et les mourchidate devant représenter l'Algérie en France, à rétablir la véritable image de l'Islam. Fidèle à ses engagements, depuis son arrivée à la tête du secteur, portant notamment sur la promotion d'un islam modéré, loin de tout extrémisme et toute violence, le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a appelé, jeudi, les imams et les mourchidate devant représenter l'Algérie en France, à rétablir la véritable image de l'Islam. Le ministre s'est adressé par ces mots à ses interlocuteurs, à l'ouverture des travaux d'une journée de formation au profit de 61 imams et mourchidate délégués en France. Les 61 imams et mourchidate bénéficieront d'une formation au niveau de 15 universités françaises à la faveur d'un accord signé entre les deux pays. A cette journée de formation, étaient présents le représentant du Bureau central des cultes du ministère français de l'Intérieur, Arnaud Schaumasse, et le recteur de la Mosquée de Paris, Dalil Boubekeur. A l'occasion, le ministre a rappelé avec insistance la mission première de ces imams et mourchidate : «Rétablir la véritable image de l'Islam par le discours mais aussi par les actes et le comportement exemplaire.» Le représentant du gouvernement algérien a soutenu que «plus que la simple représentation, l'Algérie attend de ces imams et mourchidate d'accomplir leur mission dans les mosquées de France à une époque où l'Islam est accusé à tort d'être à l'origine du terrorisme». Et d'ajouter : «l'Algérie a toujours tenu à rappeler qu'elle était fière de son Islam qui est celui du juste milieu.» Par la même, le ministre a relancé son appel aux imams et mourchidate d'adhérer au «projet civilisationnel que nous avons amorcé en Algérie». Il s'est «félicité de la confiance de la partie française dans la voie suivie par l'Algérie à travers le ministère des Affaires religieuses en matière de déradicalisation». Aussi, dira le ministre, «les imams algériens qui ont su dans les années 90 faire obstacle à l'extrémisme jouissent aujourd'hui de toute la compétence pour se prémunir contre ce fléau». Le mois de juin dernier, plus exactement le 19, la sénatrice française Corinne Féret, a affirmé le souhait de son pays de «bénéficier de l'expérience algérienne en matière de formation des imams et de gestion des affaires liées à l'Islam». Déclaration faite à l'issue d'une rencontre avec le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa. Mme Féret était venu en Algérie dans le cadre de la «Mission d'information sur l'organisation, la place et de le financement de l'Islam en France et de ses lieux de cultes». Pour rappel, dans une déclaration faite à la presse, le ministre algérien des Affaires religieuses a souligné la nécessité de protéger les jeunes de la troisième génération d'immigrés contre les nouveaux courants islamistes qui instrumentalisent la religion à des fins politiques. Pour être audible, dira-t-il, il est nécessaire de développer des discours dans ces sens qui ne seront pas portés par des politiques mais seulement par des leaders religieux. Y. H.