Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Kobler salue le rôle de l'Algérie dans la résolution du conflit en Libye Le représentant de l'organisation onusienne s'est entretenu hier avec Messahel
En visite de deux jours en Algérie, depuis hier, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, au sortir d'un entretien avec le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a salué le rôle de l'Algérie dans la résolution du conflit en Libye et sa démarche pour la restauration de la paix et de la réconciliation nationale dans le pays voisin En visite de deux jours en Algérie, depuis hier, le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, au sortir d'un entretien avec le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a salué le rôle de l'Algérie dans la résolution du conflit en Libye et sa démarche pour la restauration de la paix et de la réconciliation nationale dans le pays voisin. «Je remercie l'Algérie pour son rôle actif, fort et constructif en faveur de la restauration de la paix et de réconciliation nationale en Libye», a-t-il affirmé. Dans des déclarations reprises par l'APS, le représentant de l'organisation onusienne a exprimé son contentement du «soutien de l'Algérie à la Libye et à la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul)». Un soutien assumé pleinement par les autorités algérienne et affirmé plusieurs fois par les responsables, entre autres les deux représentants de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra et Abdelkader Messahel. Depuis le début du conflit en 2011, l'Algérie n'a pas cessé de prôner le dialogue inclusif pour mettre fin au conflit armé, rejetant toute proposition de recourir aux armes. Lors de cette rencontre avec Messahel, portant sur l'évolution de la situation en Libye, Kobler a affirmé avoir eu «un entretien très intensif» avec Messahel et qu'il était «très important d'échanger régulièrement des points de vues sur la situation en Libye». L'hôte de l'Algérie ajoutera qu'a été «également évoquée la lutte contre le terrorisme, ainsi que la situation à Syrte». Et d'assurer que «Syrte sera libérée très bientôt du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech)». Il poursuivra en déclarant que, lors de cette rencontre, «nous avons abordé la question de la réconciliation nationale en Libye». A ce propos, rappellera-t-il, «une réunion sur cette question s'était tenue jeudi et vendredi derniers à Tunis, avec la participation d'une centaine de libyens et des experts internationaux dont des Algériens». De son côté, le ministre algérien, Abdelkader Messahel, a soutenu que cette rencontre avec le représentant de l'organisation onusienne «fait partie d'une série de rencontres périodiques qui nous a permis d'échanger les informations et les analyses et surtout de parler de ce qui est en chantier maintenant». Messahel dira que la visite de l'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye était aussi l'occasion de lui présenter l'expérience algérienne en matière de réconciliation nationale. Une expérience qui pourrait inspirer la Libye et d'autres pays en conflit. Le ministre algérien, comme lors de toutes ses sorties médiatiques et diplomatiques, rappelle la position algérienne concernant le conflit en Libye. Une position ferme, constante, depuis 2011. Aussi, «nous avons souligné l'urgence et l'importance d'aller vers la mise en oeuvre de l'accord du 17 décembre 2015». Le représentant de l'Algérie insistera : «Les Nations unies ont un rôle dans le règlement de la crise libyenne et ont un mandat pour le faire. La solution doit être toutefois inclusive, faite par les Libyens pour préserver leur pays.» Par ailleurs, Messahel a annoncé la tenue prochaine de réunions «sur le dossier libyen à New York, notamment pour amener la communauté internationale à s'impliquer davantage afin d'accompagner la Libye dans ce processus, soit à travers les Nations unies ou les pays membres du Conseil de sécurité». Optimiste, il poursuivra : «La situation est complexe mais il y a des chances d'aller de l'avant vers la mise en oeuvre des engagements pris par tous les acteurs dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord du 17 décembre 2015». N. A.