Pour les besoins de la rentrée sociale qui coïncide, cette année, avec la fête de l'Aïd, Algérie Poste assure avoir pris les dispositions nécessaires pour faire face à la demande croissante des citoyens et éviter ainsi les scénarii des années précédentes. Pour les besoins de la rentrée sociale qui coïncide, cette année, avec la fête de l'Aïd, Algérie Poste assure avoir pris les dispositions nécessaires pour faire face à la demande croissante des citoyens et éviter ainsi les scénarii des années précédentes. Dans un communiqué rendu public, l'entreprise a indiqué «qu'à la veille de la rentrée sociale et en prévision de l'Aïd El Adha, et afin d'être à la hauteur de son engagement à garantir un service de qualité, Algérie Poste a pris des mesures particulières pour répondre à la forte demande des citoyens». Ces dispositions portent essentiellement sur le renforcement des effectifs en service, tout en assurant la disponibilité de l'argent liquide. Ainsi, lit-on dans le communiqué, «s'agissant des effectifs au niveau des bureaux de poste, des instructions sont données à toutes les structures pour renforcer les guichets des établissements postaux par la mobilisation de tous les responsables et les chargés de la clientèle». Aussi, «toutes les mesures prises ont été coordonnées avec le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, la Banque d'Algérie, ainsi que les services de sécurité pour veiller à la sécurité du mouvement des fonds et des citoyens». Voilà qui rassure un peu -mais pas trop- sur une bonne organisation des bureaux de poste, en ces premiers jours de rentrée sociale qui, comme mentionné, coïncide avec la fête de l'Aïd El Adha, les deux évènements imposant de grandes dépenses. Cela amène toutefois à évoquer les problèmes récurrents dans les bureaux de poste, partout dans les 48 wilayas du pays. Une situation de laisser aller qui désarme totalement les clients, les personnes du troisième âge en tête. Ces vieux (et vieilles) retraités qui attendent des heures dans des files d'attente qui n'en finissent pas. Mal accueillis, mal servis, ils y retournent, bon gré mal gré, chaque mois pour une pension modique. Mme Houda Feraoun a promis de sévir et elle joint l'acte à la parole, en s'attaquant, en premier, aux responsables, jugeant que s'il y a défaillance c'est qu'il y a mauvaise gestion et donc mauvais manager. Ses prédécesseurs ont fait en sorte d'agir sur l'état (physique) des établissements et leur dotation en moyens, en ordonnant des travaux de réfection, la réalisation de bureaux de poste, l'acquisition de nouveaux matériels. Les résultats étaient plus ou moins probants mais cela n'a pas duré longtemps, les résistances à tous les niveaux sapent les bonnes initiatives. Les conflits avec les syndicats, Ugta et/ou celui autonome, aggravent une situation déjà assez critique. Et c'est encore le citoyen qui en paie les frais. Août 2016, la situation est au même point. La jeune ministre saura-t-elle imposer les changements et relever le défi de remettre de l'ordre dans la grande maison même avec très peu de moyens? Difficile de répondre par l'affirmative. N. A.