Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, confirme les défaillances en matière d'hébergement et de restauration des hadjis algériens. Des failles relevées par des médias mais aussi par les hadjis eux-mêmes et leurs familles, qui s'en sont plaints auprès des chargés de la mission du hadj en Arabie saoudite Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, confirme les défaillances en matière d'hébergement et de restauration des hadjis algériens. Des failles relevées par des médias mais aussi par les hadjis eux-mêmes et leurs familles, qui s'en sont plaints auprès des chargés de la mission du hadj en Arabie saoudite. Le représentant du gouvernement algérien a décidé de réagir. Il assure avoir pris en considération les doléances des concernés. Aussi, les services du ministère ont-ils été interpellés pour situer avec exactitudes les lacunes et y remédier. Dans des déclarations reprises hier par l'APS, Mohamed Aïssa a affirmé avoir demandé aux responsables de la mission hadj de lui faire «un exposé sur les anomalies constatées sur le terrain». Et le ministre de poursuivre, comme pour dire sa détermination de tirer les choses au clair et faire le nécessaire, une bonne fois pour toutes, pour que ce genre d'erreurs ne se reproduise plus : «Je veux savoir de quoi il retourne». Dans les mêmes déclarations reprises par l'APS, le ministre a expliqué que cette démarche est motivée par «le souci de savoir ce qui se passait à La Mecque, vu que notre département recevait au niveau de la commission de suivi installée à cet effet, des doléances, des demandes d'intervention ainsi que des observations relatives aux conditions de séjour des hadjis». L'autre souci de Aïssa est «d'améliorer la deuxième phase ou saison du hadj, c'est-à-dire l'après Arafat, Mouzdalifa et Minan». A l'occasion, le ministre rappellera la réforme engagée et soulignera les avancées enregistrées en comparaison avec les années précédentes. «Vous savez pertinemment que la réforme s'étale sur cinq années. Depuis son début en 2014, beaucoup de chapitres ont connu des avancées très encourageantes, entre autres la restauration, la prise en charge sanitaire et les dispositions en faveur des personnes égarées». A ce propos, rappelons-nous le hadj algérien qui s'est égaré, il y a une semaine, et qui a été retrouvé par les équipes de la mission, cinq jours après. Il était dans un état avancé de déshydratation. Heureusement que les secours sont intervenus à temps et lui ont apporté l'aide nécessaire et lui ont assuré une bonne prise en charge médicale. Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, affirme que «l'hébergement et la restauration sont les deux défaillances citées par la presse et sur lesquelles nous avons été le plus interpellés au niveau de la commission ministérielle. Hormis cela, j'ai remarqué que les problèmes ont été résolus». Pour la restauration, le ministre assure avoir recommandé «d'imposer, à la prochaine saison Hadj, des restaurateurs algériens auprès des compagnies». Pour ce qui est de l'hébergement, il a tenu à exprimer sa «satisfaction quant à l'hébergement électronique», affirmant son intention de le reconduire pour les années prochaines. Y. H.