«Le rôle de la démocratie dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», est la thématique d'un atelier qu'organise l'Algérie, aujourd'hui et demain, au Palais des nations à Alger, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public hier. La rencontre «participe de l'effort que l'Algérie consent, selon ses moyens, dans la lutte internationale contre l'extrémisme violent et le terrorisme», souligne la même source, rappelant qu'elle intervient dans le sillage des récentes rencontres, organisées également par l'Algérie, qui avaient porté respectivement sur l'expérience algérienne en matière de déradicalisation ainsi que sur le rôle d'Internet et des réseaux sociaux dans la lutte contre le cyber-terrorisme. «Le rôle de la démocratie dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», est la thématique d'un atelier qu'organise l'Algérie, aujourd'hui et demain, au Palais des nations à Alger, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public hier. La rencontre «participe de l'effort que l'Algérie consent, selon ses moyens, dans la lutte internationale contre l'extrémisme violent et le terrorisme», souligne la même source, rappelant qu'elle intervient dans le sillage des récentes rencontres, organisées également par l'Algérie, qui avaient porté respectivement sur l'expérience algérienne en matière de déradicalisation ainsi que sur le rôle d'Internet et des réseaux sociaux dans la lutte contre le cyber-terrorisme. «Ces initiatives sont venues appuyer l'action que mène l'Algérie au sein du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (Gctf) dont elle est membre fondateur et dont elle co-préside avec la Canada le groupe de travail sur le Sahel», précise la même source. Ce groupe a tenu à Alger ses trois sessions plénières, ainsi qu'un atelier d'experts sur le rôle de la justice pénale dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, rappelle encore le ministère, annonçant par la même que la prochaine session plénière aura lieu également à Alger les 27 et 28 novembre de cette année. De par cette initiative, l'Algérie «entend partager son expérience dans la construction de la démocratie en tant que dynamique de renforcement de l'Etat de droit, de promotion des droits de l'Homme et des libertés individuelles et collectives, de renforcement de la cohésion et de l'unité nationales et de facteur d'isolement, de marginalisation et de rejet des discours extrémistes et de lutte contre les logiques de l'exclusif et de l'exclusion», explique la même source. Cette rencontre, relève le communiqué, «intervient à un moment où l'Algérie vient de conforter, à l'initiative du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, son choix démocratique et républicain par la révision constitutionnelle du 7 février dernier, laquelle a élargi les espaces des libertés et renforcer les fondements institutionnels de la démocratie et de l'Etat de droit». «La tenue de cet atelier international sur un thème aussi important dans la conjoncture internationale actuelle se veut une contribution de l'Algérie à l'effort de la communauté internationale dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», affirme le ministère, qui souligne que l'Algérie «n'a eu de cesse de conjuguer la fermeté dans la lutte contre le terrorisme et ses motivations idéologiques extrémistes et son attachement à la consolidation de sa jeune démocratie en tant que voie de réconciliation nationale et de rejet des idéologies qui alimentent la logique de l'exclusion et de l'exclusif». Les participants à cette rencontre procéderont à un «large échange» de vues sur le rôle de la démocratie dans la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme, à travers la présentation des expériences nationales en la matière. Selon le MAE, cette importante manifestation regroupera des hauts fonctionnaires et des experts représentant les membres du Forum global de lutte contre le terrorisme, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, les pays du Sahel, les Nations unies, l'Union africaine, la Ligue des Etats arabes, l'Organisation de la coopération islamique, l'Union européenne et les principaux organismes internationaux et régionaux en charge de la lutte contre le terrorisme. L'objectif de cet atelier, explique le ministère, «est de dégager un maximum de bonnes pratiques pouvant servir de sources d'inspiration aux uns et aux autres dans la lutte contre le phénomène de l'extrémisme violent et du terrorisme, dans le respect de l'Etat de droit et la démocratie, et de références à toute action devant contribuer au renforcement de la démocratie en tant que pacte consensuel du vivre ensemble et de la coexistence entre tous les membres de la société et de rempart contre les idéologies et comportements extrémistes qui menacent les fondements des sociétés, leur stabilité et leur cohésion et mettent en danger la paix et la stabilité internationale». A. B.