A partir de cette année, et contrairement aux années précédentes, les transferts à l'université se feront par voie électronique. Annonce faite récemment par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et réitérée hier par le directeur général des enseignements et de la formation supérieurs au département ministériel, Noureddine Ghouali. A partir de cette année, et contrairement aux années précédentes, les transferts à l'université se feront par voie électronique. Annonce faite récemment par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et réitérée hier par le directeur général des enseignements et de la formation supérieurs au département ministériel, Noureddine Ghouali. L'opération durera seulement 4 jours, soit du 14 au 17 septembre. «Le ministère a mis en place une plateforme électronique pour faciliter le dépôt des demandes de transfert par les étudiants qui utiliseront pour ce faire les noms d'utilisateur et mots de passe fournis lors des inscriptions», a-t-il expliqué dans une déclaration à l'APS. Tout en soulignant que la question des transferts concerne un nombre important d'étudiants, le responsable a précisé que les demandes de transfert devaient être déposées via le compte électronique utilisé lors des inscriptions. «Les étudiants concernés recevront les réponses à partir du 20 du mois courant», a-t-il ajouté, assurant que l'opération se fera dans la transparence la plus totale. Le refus des demandes de transfert seront expliqués par des motifs de rejet, affirme M. Ghouali qui ajoute que les demandes de transfert seront traitées en fonction des critères fixés dans la circulaire, du seuil minimal de points et de la disponibilité des places pédagogiques dans les établissements universitaires. Par ailleurs, le représentant du ministère a fait savoir que les services compétents du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique continuent à accompagner et à orienter les nouveaux bacheliers qui rencontrent des difficultés administratives dans leurs inscriptions dans les établissements universitaires. Il a mis l'accent dans ce contexte, ajoute l'APS, sur la prise en charge des nouveaux bacheliers qui ne se sont pas présentés au niveau des universités pour les inscriptions finales et les bacheliers ayant décroché le baccalauréat à l'étranger et désirant s'inscrire à l'université algérienne, précisant que ces derniers doivent suivre des procédures particulières. Ghouali a estimé que toutes les dispositions juridiques doivent être prises pour le lancement effectif de la rentrée universitaire, soulignant que les cours ont commencé dans certains établissements universitaires à l'instar de l'Usthb (Bab Ezzouar) et certaines universités de l'est du pays. Par la même occasion, le responsable du ministère a évoqué la conférence nationale sur les œuvres universitaires qui se tiendra prochainement en présence des partenaires sociaux. C. C.