Synthèse de Badiaa Amarni Les prix du pétrole ont connu, hier, une certaine stabilité après la réunion du G7 finances, qui accorde beaucoup d'intérêt à la stabilisation de l'économie mondiale, même si les craintes sur la demande pourraient passer à la baisse. Le brent de la mer du Nord (livraison en avril) a pris 1 cent en se vendant à 44,82 dollars le baril, en comparaison de son prix de vente vendredi dernier, sur l'Inter Continental Exchange de Londres. Le baril de «light sweet crude» (livraison en mars) a réussi à gagner, à New York, 24 cents, passant ainsi à 37,75 dollars, par rapport à son cours de clôture de vendredi, sur le Nymex. Hier, en raison d'un jour férié aux Etats-Unis, le prix du brent n'a pas beaucoup évolué contrairement à celui du light sweet crude pour mars qui a enregistré une hausse de 10% durant la journée de vendredi. Cependant, il est possible que la situation revienne à une certaine pression «à cause des craintes sur la demande et des stocks en hausse aux Etats-Unis», commentent certains experts dans ce domaine. Il faut dire qu'hier, et parce que les indicateurs manquaient, les marchés sont restés dans l'attente des répercussions que peut entraîner le plan de relance de 787 milliards de dollars adopté vendredi dernier par le congrès américain. Les ministres des Finances et les banquiers centraux du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie, Canada) lors de leur réunion de vendredi et samedi derniers à Rome, ont inscrit dans leur priorité d'aller plutôt «vers la stabilisation de l'économie mondiale et des marchés financiers, de même que lutter contre le protectionnisme». Il faut souligner que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) dans son dernier rapport mensuel du mois de février, a effectué une estimation en baisse, à 85,13 millions de barils par jour pour ce qui est de la demande de brut pour l'année en cours, ce qui représente un déclin de la consommation de 600 000 barils par rapport à 2008.