Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé, hier, depuis l'université Mohamed-Khider de Biskra, que le plagiat scientifique dans le système d'enseignement supérieur algérien est très limité comparativement à d'autres pays, et ce grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a affirmé, hier, depuis l'université Mohamed-Khider de Biskra, que le plagiat scientifique dans le système d'enseignement supérieur algérien est très limité comparativement à d'autres pays, et ce grâce aux dispositifs intégrés mis en place contre ce phénomène. Les cas de plagiats évoqués en Algérie par certains médias sont «insignifiants comparativement à ce qui est signalé à travers le monde», a précisé le ministre, qui intervenait à l'occasion d'un cours sur «la déontologie dans l'université» en inauguration de la nouvelle année 2016-2017. La majorité des plagiats évoqués n'est pas considérée comme des plagiats car ayant été découverts avant la soutenance, amenant les conseils scientifiques à rejeter ces thèses suspectes, a noté M. Hadjar estimant que cela témoigne «du niveau élevé de vigilance affichée par les conseils scientifiques». Le ministre a assuré que le secteur de l'enseignement supérieur s'est rapidement doté de multiples dispositifs intégrés pour contrer ce phénomène dont nombre d'articles du chercheur, la constitution de conseils de déontologie universitaire et ses sections ouvertes dans tous les établissements universitaires et la charte de la thèse publiée l'année dernière fixant les droits et devoirs des étudiants-doctorants. Ces dispositifs ont été consolidés en juillet 2016 par la signature d'un arrêté fixant les règles relatives à la prévention du plagiat scientifique et la fraude dans les travaux scientifiques universitaires, a encore indiqué M. Hadjar. Cet arrêté, a-t-il souligné, insiste sur la sensibilisation et la prévention plutôt que sur la sanction, car sa finalité consiste à favoriser la diffusion des comportements respectueux de la recherche scientifique et de ses valeurs. «C'est pour consolider cette orientation qu'a été choisie la question de la déontologie universitaire comme thème du cours inaugural de la rentrée universitaire 2016-2017», a indiqué le ministre. Le cours donné par le Dr. Abdallah Farhi, du département d'architecture, a mis l'accent sur le fait que l'acte universitaire repose sur la probité scientifique et sur l'attachement à la vérité et l'objectivité académiques. Le conférencier a également considéré que chaque chercheur universitaire est tenu de respecter les travaux de recherches de ses collègues. Le ministre a entamé sa visite dans la wilaya par l'inauguration au pôle universitaire de Chetma d'une bibliothèque centrale, d'un centre d'enseignement intensif des langues et d'un auditorium. Il a aussi lancé les travaux d'une résidence universitaire de 1 000 lits.