Beaucoup d'analystes relèvent la dégringolade du niveau de l'université algérienne. La chose devient encore plus grave quand des enseignants, se disant chercheurs, usent de plagiat pour étoffer leurs thèses de doctorat. À maintes reprises, des scandales ont éclaté au grand jour pour une affaire de "copier-coller" venant frapper de plein fouet le secteur de la recherche scientifique. Beaucoup d'analystes relèvent la dégringolade du niveau de l'université algérienne. La chose devient encore plus grave quand des enseignants, se disant chercheurs, usent de plagiat pour étoffer leurs thèses de doctorat. À maintes reprises, des scandales ont éclaté au grand jour pour une affaire de "copier-coller" venant frapper de plein fouet le secteur de la recherche scientifique. Mais ce phénomène de semble pas inquiéter le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui trouve que le plagiat est un phénomène universel et que les cas évoqués en Algérie par certains médias sont "insignifiants comparativement à ce qui est signalé à travers le monde". Ainsi Tahar Hadjar, qui a inauguré hier à partir de Biskra la nouvelle rentrée universitaire, semble avoir trouvé la bonne solution pour y faire face, mais surtout semble avoir une définition propre à lui du plagiat. Il a ainsi affirmé que la majorité des plagiats évoqués n'est pas considérée comme des plagiats car ayant été découverts avant la soutenance amenant les conseils scientifiques à rejeter ces thèses suspectes, a noté Hadjar estimant que cela témoigne "du niveau élevé de vigilance affichée par les conseils scientifiques". Le ministre a assuré que le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est rapidement doté de multiples dispositifs intégrés pour contrer ce phénomène dont nombre d'articles du statut du chercheur, la constitution de conseils de déontologie universitaire et ses sections ouvertes dans tous les établissements universitaires et la charte de la thèse publiée l'année passée fixant les droits et devoirs des étudiants doctorants. Ces dispositifs ont été consolidés, en juillet 2016, par la signature d'un arrêté fixant les règles relatives à la prévention du plagiat scientifique et la fraude dans les travaux scientifiques universitaires. Cet arrêté, a-t-il souligné, insiste sur "la sensibilisation et la prévention plutôt que sur la sanction". Le ministre a encore soutenu qu'il "consiste à favoriser la diffusion des comportements respectueux de la recherche scientifique et de ses valeurs". "C'est pour consolider cette orientation qu'a été choisie la question de la déontologie universitaire comme thème du cours inaugural de la rentrée universitaire 2016/2017 à partir de Biskra", a encore affirmé le ministre. Le cours, donné par le docteur Abdallah Farhi du département d'architecture, a mis l'accent sur le fait que "l'acte universitaire repose sur la probité scientifique et sur l'attachement à la vérité et l'objectivité académiques". Le conférencier a également considéré que "chaque chercheur universitaire est tenu de respecter les travaux de recherches de ses collègues". Le ministre a entamé sa visite dans la wilaya par l'inauguration, au pôle universitaire de Chetma, d'une bibliothèque centrale, d'un centre d'enseignement intensif des langues et d'un auditorium. Il a aussi lancé les travaux d'une résidence universitaire de 1.000 lits et inspecté les chantiers de 6.000 places pédagogiques, un réfectoire central et 544 logements d'astreinte pour les enseignants. Par ailleurs, Tahar Hadjar a annoncé la prolongation de la période du dépôt des demandes de transfert universitaire (pour l'année 2016-2017), de deux jours (hier et aujourd'hui), 18 et 19 septembre, a indiqué un communiqué du ministère. "La réception des demandes, se fait par voie électronique de 8h du matin à 18h afin de permettre aux nouveaux bacheliers de déposer leurs demandes de transfert", ajoute le communiqué. "Les résultats de ces transferts seront annoncés le jeudi 22 septembre 2016, et les inscriptions au niveau de tous les établissements universitaires s'effectueront du 25 au 30 septembre 2016". Le ministère avait fixé samedi comme dernier délai pour le dépôt des demandes de transfert. En outre de nouvelles spécialités ont été retenues pour cette saison universitaire 2016/2017 au centre universitaire Hadj- Moussa-Akhamoukh à Tamanrasset, a-t-on appris dimanche des responsables de cette institution. Ces nouvelles spécialités seront ouvertes en post-graduation dans les filières d'histoire, de critique et études littéraires, et en graduation (master) dans les filières de psychopédagogie, électronique, hydraulique, physique des matériaux, microbiologie appliquée, relations internationales et coopération internationale, a indiqué le directeur du centre, Ahmed Bekkadi, en marge de la cérémonie d'ouverture de l'année universitaire. Deux nouvelles spécialités seront ouvertes, pour la première fois au niveau du centre, à la satisfaction des doctorants dans les filières de la didactique de la langue arabe et le droit privé approfondi, a-t-il fait savoir. Le centre universitaire de Tamanrasset accueille cette saison 4.089 étudiants, dont 939 nouveaux inscrits, répartis sur 5 instituts couvrant 24 spécialités d'enseignement en licence et 18 autres en master. Outre l'encadrement pédagogique qui a été renforcé cette année par deux professeurs, le centre universitaire de Tamanrasset a été consolidé, en matière de structures, d'un projet de 1.000 places pédagogiques, actuellement en chantier. Une trentaine d'enseignants vont, pour leur part, bénéficier du logement de fonction, dans le but d'assurer la stabilité des encadreurs dans la région. Mais ce phénomène de semble pas inquiéter le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui trouve que le plagiat est un phénomène universel et que les cas évoqués en Algérie par certains médias sont "insignifiants comparativement à ce qui est signalé à travers le monde". Ainsi Tahar Hadjar, qui a inauguré hier à partir de Biskra la nouvelle rentrée universitaire, semble avoir trouvé la bonne solution pour y faire face, mais surtout semble avoir une définition propre à lui du plagiat. Il a ainsi affirmé que la majorité des plagiats évoqués n'est pas considérée comme des plagiats car ayant été découverts avant la soutenance amenant les conseils scientifiques à rejeter ces thèses suspectes, a noté Hadjar estimant que cela témoigne "du niveau élevé de vigilance affichée par les conseils scientifiques". Le ministre a assuré que le secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est rapidement doté de multiples dispositifs intégrés pour contrer ce phénomène dont nombre d'articles du statut du chercheur, la constitution de conseils de déontologie universitaire et ses sections ouvertes dans tous les établissements universitaires et la charte de la thèse publiée l'année passée fixant les droits et devoirs des étudiants doctorants. Ces dispositifs ont été consolidés, en juillet 2016, par la signature d'un arrêté fixant les règles relatives à la prévention du plagiat scientifique et la fraude dans les travaux scientifiques universitaires. Cet arrêté, a-t-il souligné, insiste sur "la sensibilisation et la prévention plutôt que sur la sanction". Le ministre a encore soutenu qu'il "consiste à favoriser la diffusion des comportements respectueux de la recherche scientifique et de ses valeurs". "C'est pour consolider cette orientation qu'a été choisie la question de la déontologie universitaire comme thème du cours inaugural de la rentrée universitaire 2016/2017 à partir de Biskra", a encore affirmé le ministre. Le cours, donné par le docteur Abdallah Farhi du département d'architecture, a mis l'accent sur le fait que "l'acte universitaire repose sur la probité scientifique et sur l'attachement à la vérité et l'objectivité académiques". Le conférencier a également considéré que "chaque chercheur universitaire est tenu de respecter les travaux de recherches de ses collègues". Le ministre a entamé sa visite dans la wilaya par l'inauguration, au pôle universitaire de Chetma, d'une bibliothèque centrale, d'un centre d'enseignement intensif des langues et d'un auditorium. Il a aussi lancé les travaux d'une résidence universitaire de 1.000 lits et inspecté les chantiers de 6.000 places pédagogiques, un réfectoire central et 544 logements d'astreinte pour les enseignants. Par ailleurs, Tahar Hadjar a annoncé la prolongation de la période du dépôt des demandes de transfert universitaire (pour l'année 2016-2017), de deux jours (hier et aujourd'hui), 18 et 19 septembre, a indiqué un communiqué du ministère. "La réception des demandes, se fait par voie électronique de 8h du matin à 18h afin de permettre aux nouveaux bacheliers de déposer leurs demandes de transfert", ajoute le communiqué. "Les résultats de ces transferts seront annoncés le jeudi 22 septembre 2016, et les inscriptions au niveau de tous les établissements universitaires s'effectueront du 25 au 30 septembre 2016". Le ministère avait fixé samedi comme dernier délai pour le dépôt des demandes de transfert. En outre de nouvelles spécialités ont été retenues pour cette saison universitaire 2016/2017 au centre universitaire Hadj- Moussa-Akhamoukh à Tamanrasset, a-t-on appris dimanche des responsables de cette institution. Ces nouvelles spécialités seront ouvertes en post-graduation dans les filières d'histoire, de critique et études littéraires, et en graduation (master) dans les filières de psychopédagogie, électronique, hydraulique, physique des matériaux, microbiologie appliquée, relations internationales et coopération internationale, a indiqué le directeur du centre, Ahmed Bekkadi, en marge de la cérémonie d'ouverture de l'année universitaire. Deux nouvelles spécialités seront ouvertes, pour la première fois au niveau du centre, à la satisfaction des doctorants dans les filières de la didactique de la langue arabe et le droit privé approfondi, a-t-il fait savoir. Le centre universitaire de Tamanrasset accueille cette saison 4.089 étudiants, dont 939 nouveaux inscrits, répartis sur 5 instituts couvrant 24 spécialités d'enseignement en licence et 18 autres en master. Outre l'encadrement pédagogique qui a été renforcé cette année par deux professeurs, le centre universitaire de Tamanrasset a été consolidé, en matière de structures, d'un projet de 1.000 places pédagogiques, actuellement en chantier. Une trentaine d'enseignants vont, pour leur part, bénéficier du logement de fonction, dans le but d'assurer la stabilité des encadreurs dans la région.