Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La réduction de la production pétrolière russe n'est pas à l'ordre du jour Si le gel du volume de production pour trois ou six mois est envisagé par la Russie
La Russie juge réaliste une éventuelle réduction de 5% de sa production de pétrole pour soutenir les prix mais discute d'un gel avec les autres pays exportateurs, qui se réuniront la semaine prochaine à Alger, a indiqué jeudi dernier, un adjoint du ministre de l'Energie, Kirill Molodtsov, cité par les agences russes lors d'une conférence énergétique. La Russie juge réaliste une éventuelle réduction de 5% de sa production de pétrole pour soutenir les prix mais discute d'un gel avec les autres pays exportateurs, qui se réuniront la semaine prochaine à Alger, a indiqué jeudi dernier, un adjoint du ministre de l'Energie, Kirill Molodtsov, cité par les agences russes lors d'une conférence énergétique. Il a précisé qu'une telle proposition ressortait de discussions avec les dirigeants des principales entreprises productrices d'hydrocarbures en Russie mais qu'elle restait une hypothèse techniquement faisable. Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a ensuite précisé qu'à l'échelle de l'ensemble des gros pays producteurs, une réduction de l'offre n'est pas envisagée. La proposition existante concerne un gel, a-t-il ajouté. «Cette option - du moins selon les informations dont je dispose après mes discussions avec des ministres d'autres pays - n'est pas à l'ordre du jour», a répondu M. Novak, lorsqu'il lui a été demandé si la réduction de 5% de la production par les pays producteurs est actuellement en discussion. La question d'un gel potentiel de la production mondiale de brut a été relancée après l'annonce du président russe Vladimir Poutine, le 2 septembre, qu'il soutenait un accord avec l'Opep sur la limitation de la croissance de la production. Il a également exprimé l'espoir que d'autres producteurs de brut soutiennent l'initiative. Le 5 septembre, la Russie et l'Arabie saoudite, qui détiennent plus de 21% du marché mondiale de brut, ont signé une déclaration conjointe en marge du sommet du G20 visant à stabiliser le marché du pétrole. Selon M. Novak, les pays producteurs envisagent la possibilité de geler le volume de production du pétrole pour une période de trois ou six mois. La réunion précédente axée sur un éventuel gel de la production du pétrole a eu lieu à Doha du Qatar le 17 avril dernier. Les représentants de 18 pays producteurs de pétrole (l'Iran ayant refusé de participer) ne sont pas parvenus à un accord sur un plafond de production. Dans un premier temps, le ministre russe de l'Energie avait déclaré à l'agence Tass qu'«il ya des chances que les exportateurs de pétrole seraient d'accord sur le gel de la production de pétrole, mais ils ne le sont pas à 100% actuellement». Mercredi prochain l'Opep tiendra une réunion informelle, à Alger. Une rencontre devant offrir l'opportunité d'examiner la situation actuelle du marché pétrolier avec l'objectif d'aboutir à un consensus autour d'un niveau de production qui puisse garantir la stabilisation du marché et des prix, selon les observateurs. Hier, les prix du pétrole oscillaient faiblement autour de l'équilibre en cours d'échanges européens. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 47,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 17 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light sweet crude (WTI), pour la même échéance reculait de 11 cents à 46,22 dollars. Les investisseurs attendent ainsi la réunion informelle des pays producteurs à Alger avant de se positionner. B. A./APS