L'année 2016-2017 dans le secteur de la formation professionnelle débute aujourd'hui avec comme nouveauté l'introduction de nouvelles spécialités allant dans le sens de la diversification des offres de formation. Ces nouvelles spécialités répondent au souci de moderniser la formation et de la mettre au diapason des besoins du développement de l'économie nationale. Il s'agit en fait de mettre en adéquation la formation professionnelle avec le secteur de l'emploi, à la faveur notamment de l'amélioration de la prise en charge des actions de formation classées prioritaires par le gouvernement, à savoir l'industrie, le BTP, l'agriculture, l'hôtellerie et le tourisme. L'année 2016-2017 dans le secteur de la formation professionnelle débute aujourd'hui avec comme nouveauté l'introduction de nouvelles spécialités allant dans le sens de la diversification des offres de formation. Ces nouvelles spécialités répondent au souci de moderniser la formation et de la mettre au diapason des besoins du développement de l'économie nationale. Il s'agit en fait de mettre en adéquation la formation professionnelle avec le secteur de l'emploi, à la faveur notamment de l'amélioration de la prise en charge des actions de formation classées prioritaires par le gouvernement, à savoir l'industrie, le BTP, l'agriculture, l'hôtellerie et le tourisme. A ce titre, 7,5% de l'offre globale va au secteur de l'agriculture et de l'agroalimentaire, 15% à l'artisanat et l'hôtellerie et 20% aux métiers de l'industrie, selon les chiffres du ministère de tutelle, a précisé l'APS. Dans le prolongement de ces efforts, le gouvernement a décidé de développer des centres d'excellences dans six wilayas à vocation agricole, l'année 2016 ayant enregistré 4 000 diplômés en agriculture, 2 000 en agroalimentaire et 1 500 dans le secteur de la pêche. D'après le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, son département est en train de former des formateurs avec des compétences avérées pour une bonne qualité de l'enseignement. En ce sens, l'ensemble des wilayas ont élargi leurs offres en matière de spécialités, sachant que la nomenclature nationale qui compte plus de 440 spécialités, est constamment renouvelée par un réseau d'ingénierie pédagogique, en accord avec divers secteurs d'activités. Il s'agit ainsi de l'élargissement de cette nomenclature à des spécialités nouvelles et insuffisamment développées jusque-là, comme l'utilisation des énergies renouvelables, l'environnement et le traitement des déchets, la téléphonie... A noter, que pour la rentrée professionnelle 2016-2017, le secteur assurera 424 000 postes pédagogiques, dont 17 600 concernent les établissements privés de formation professionnelle. L'offre englobe 296 000 postes de formation diplômante (70% par rapport à l'offre) et 128 000 postes de formation qualifiante (30% par rapport à l'offre), selon le ministre. M. Mebarki a également relevé que la formation par apprentissage représente 52% par rapport à la formation diplômante et 37% par rapport à l'offre globale, alors que la formation résidentielle et la formation à distance représentent respectivement 26% et 2% par rapport à l'offre globale. Par ailleurs, M. Mebarki avait annoncé l'ouverture de nouveaux postes budgétaires pour couvrir les besoins des 15 nouveaux établissements et les nouvelles spécialités prévues cette année. «Nous avons 1 500 formateurs qui vont être versés dans l'encadrement et qui viennent de terminer leur stage statutaire de formation complémentaire, mais nous avons également beaucoup de postes budgétaires de formateurs que nous allons recruter pour les nouveaux établissements et les nouvelles spécialités», avait souligné le ministre dans une récente déclaration. Le premier responsable du secteur avait indiqué également que le gouvernement a décidé d'ouvrir des spécialités très prisées par les jeunes, affirmant que les programmes et les équipements ont été modernisés pour aboutir à une ressource humaine qualifiée. Dans ce sens, il avait précisé que pour développer une ressource humaine de qualité, l'amélioration du niveau de formation professionnelle est une nécessité. Le ministre avait toutefois rappelé les efforts consentis par le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels qui mobilise chaque année d'importants moyens matériels et humains pour le développement du secteur. C. C./APS