Le secteur de la formation professionnelle connaît un saut qualitatif en matière d'introduction de nouvelles spécialités allant dans le sens de la diversification des offres de formation. Ces nouvelles spécialités répondent au souci de moderniser la formation et de mettre au diapason des développements de l'économie nationale. Il s'agit en fait de mettre en adéquation la formation professionnelle avec le secteur de l'emploi. Le secteur de la formation professionnelle connaît un saut qualitatif en matière d'introduction de nouvelles spécialités allant dans le sens de la diversification des offres de formation. Ces nouvelles spécialités répondent au souci de moderniser la formation et de mettre au diapason des développements de l'économie nationale. Il s'agit en fait de mettre en adéquation la formation professionnelle avec le secteur de l'emploi. Dans se sens, le ministre du secteur, Mouhamed Mebarki a indiqué que son département se doit, pour relever ces défis, de multiplier les efforts pour améliorer les performances du système de formation et d'enseignement professionnels et gagner le pari de la qualité et de l'efficacité. Il a évoqué à ce propos l'initiative de son département relative à la création de centres d'excellence en partenariat avec les entreprises économiques de référence et pionnières dans leurs spécialités pour mieux accompagner l'évolution des techniques et des technologies modernes qui demeurent une condition pour le développement des activités économiques et industrielles. M. Mebarki a affirmé, par ailleurs, que la stratégie du secteur visant à adapter la formation à l'emploi «commence à donner ses fruits» sachant que les statistiques indique que les diplômés de la formation «ne trouvent pas de difficultés à intégrer le monde du travail», ajoutant que sur 100 diplômés demandeurs d'emploi, 80% sont embauchés en moins de six mois. A noter que le gouvernement a décidé d'accorder la priorité aux secteurs de l'agriculture, du tourisme et de l'industrie comme alternatives aux hydrocarbures, outre le développement de la production locale et à ce titre, a-t-il précisé, une formation de qualité est exigée en matière de ressources humaines. Il est à noter que le ministre a inauguré récemment le centre d'excellence en bâtiment et travaux publics à El Harrach, créé en coordination avec le groupe Cosider dans le cadre d'un accord conclu récemment entre les deux parties. Ce nouvel établissement d'une capacité d'accueil de 200 stagiaires assure une formation spécialisée et de qualité au profit des travailleurs du groupe Cosider et des postulants à la formation pour une spécialisation. Le ministre a précisé que la création des centres d'excellence «est un nouveau pas» dans le partenariat que le secteur de la formation tend à consacrer en vue de garantir une formation de qualité en intégrant le secteur économique à la démarche. Le gouvernement a décidé en outre de développer des centres d'excellences dans six wilayas à vocation agricole. De plus, il a été décidé de former des formateurs avec des compétences avérées pour une bonne qualité de l'enseignement. A préciser que l'ensemble des wilayas ont élargi leurs offres en matière de spécialité sachant que la nomenclature nationale qui compte plus de 440 spécialités est constamment renouvelée par un réseau d'ingénierie pédagogique en accord avec d'autres secteurs d'activité. Il s'agit de l'élargissement de cette nomenclature à des spécialités nouvelles qui sont insuffisamment développées comme à titre d'exemple l'utilisation des énergies renouvelables, environnement et le traitement des déchets. Enfin, la stratégie du secteur de la formation professionnelle s'articule autour de la diversification des spécialités pour élargir l'offre et répondre ainsi aux attentes des stagiaires tout en répondant au besoin du marché du travail. F. O.